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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 16:57

Ce gp d'Italie était il le gp des Rookie ? On peut se le demander en voyant l'animation mise par les plus jeunes du champ'

 

A tout seigneur, tout honneur Démarrons avec le vainqueur. Albertascari signe ce dimanche sa première victoire. Première victoire dont le lieu semble choisis avec précision. Quoi de mieux en effet pour un joueur se faisant appeler  que d'attendre le grand prix d'Italie pour rentrer dans le cercle fermée des vainqueur de grand prix.

 

Et pour la Blue Sky Racing Team qui effectue cette saison sa première campagne champiste, le succès est total car il s'accompagne d'une victoire par équipe. Première victoire solo après avoir terminé ex-eaquo avec la CPA en Espagne.  Victoire tellement nette qu'elle relegue ses adversaires directes, dont la Hopes , second de ce gp, à plus de 10 points. Elle saute ainsi d'un coup la Karaikal, la Hopes et la Banania pour se placer en deuxième position au championnat.

 

Mais Albertascari n'est pas le seul Rookie à avoir fait le spectacle. Derrière Daniel et à égalité avec Ludivine, Robix29 complète le podium ce qui lui permet de prendre la tête du classement Rookie au détriment de Mouillanche distancé d'un énorme demi-point. Le gros bond en avant de Robix et Albertascari chamboule donc ce classement Rookie où le suspense est à son comble.

 

Mais si on dit que ce GP était celui des Rookie c'est non seulement car ils ont fait le spectacle mais aussi car du coté des anciens le spectacle a manqué. Les deux Leader du championnat outre le fait d'avoir fait le service minimum reparte d'Italie en état de parfait statuquo. L'activation du T-3 combiné à de mauvais résultats de leurs parts et les voilà qu'ils repartent tous deux avec le même nombre de points qu'en arrivant. On pourrait se consoler en voyantr un semblant d'action du coté de Gautier et Ludivine qui profite de cette stagnation pour se rapprocher mais l'écart reste grand a moins que l'un des deux ne décident d'enclencher le mode bulldozer… 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 21:47

 


Un retour en arrière de 42 ans !

L’Europe est restée de longues années le centre stratégique de la F1. En 1983, la Grande-Bretagne a obtenu 2 GP’s : Silverstone et Brands-Hatch (appelé Grand-Prix d’Europe). En 84’, exit Silverstone ; welcome Nürburgring (le GP d’Europe devient allemand) et surtout Estoril pour le GP du Portugal (devenant ainsi le 11ème GP européen de la saison), un GP qui gardera sa place de longues années (jusque 96’).

Le Nürburgring aura ses périodes de présences et absences mais d’autres circuits européens viendront s’ajouter au fil des ans : Budapest en 1986, Magny-Cours et Barcelone au lieu du Paul Ricard et Jerez en 91’, éphémères retour de Donington en 93’ et de Jerez (encore !) en 94’ et 97’.

La saison 1997 sera la plus prolixe grâce au retour du tracé autrichien de Zeltweg (rebaptisé A1-Ring) et… aux astuces d’appellations des Grand-Prix. L’Espagne et l’Allemagne imitent l’Italie en alignant 2 courses : Jerez se nomme donc « Grand-Prix d’Europe » et le Nürburgring devient… le Grand-Prix du Luxembourg (jusque 98’) ! Du jamais vu ! Cette saison comptera donc… 12 courses en Europe, un chiffre encore jamais atteint pour le vieux continent et qu’il n’atteindra sans doute plus.


Malgré quelques rajouts temporaires à la tournée européenne (GP de Turquie à Istambul de 2005 à 2011, GP d’Europe à Valence de 2008 à 2012), les courses européennes s’éclipsent peu à peu (plus de GP d’Autriche, de France, de St Marin, de Turquie et d’Europe). Nous en sommes donc aujourd’hui à 7 rendez-vous européens… il faut remonter à la saison 1971 (il y a 42 ans !) pour retrouver un total aussi faible (mais cette année là, il n’y avait que 11 courses).

Un Grand-Prix de rattrapage

Mais trêve de bla-bla !! Nos concurrents sont dans les starting-blocks pour donner le meilleur d’eux-mêmes sur cette course. Et certains ont des choses à se faire pardonner. D’abord, Orange… Le virtuel leader de mi-saison a boycotté le GP spadois, perdant tout bénéfice de ses magnifiques dernières courses. Nous l’évoquions dans nos pages : peut-être Orange n’a-t-il pas eu le choix, peut-être certains adversaires envieux l’ont-ils retenu de force dans quelque lieu abandonné… ne serait-il pas temps d’ouvrir les garages des stands d’endurance de Francorchamps et de les fouiller à sa recherche ?

Les postulants au podium ont également fait chou blanc à Spa : 2 petits points pour Gautier (T-2 powaaa) et une mince douzaine de points pour Ludivine. Pas d’évolution notoire dans leur lutte donc, mais un retour aux affaires s’impose car SUTIL et Docky ne sont plus très loin. Les 2 challengers sont dans un bon rythme et sont déterminés à ne rien lâcher jusqu’à la fin.

A peine plus loin, Raymane se voit contraint à rendre la monnaie de sa pièce à Josc. Sa prestation spadoise n’était pas mauvaise mais la victoire sans appel de l’ex-pilote Jéricho a permis à ce dernier de lui chiper la 7ème place. MacEugène, dani, FFFF et Miki sont dans le même cas. Ils n’ont pas tous perdu des positions mais la réussite ne fut pas avec eux sur le tracé ardennais, au détriment de leurs scores respectifs.

Ces pilotes aborderont donc ce Grand-Prix avec un esprit revanchard, déterminés à faire de cette dernière course européenne une véritable séance de rattrapage. Et les rookies ne seront pas plus sereins que leurs collègues expérimentés. L’écart entre eux s’est réduit à 20 points (soit le score d’une course réussie) et les deux premiers se sont encore échangés leurs position (Mouillanche devant robix). Bataille de chiffonniers en perspective !

Bref, cette dernière manche européenne vaudra le détour. Du début à la fin et à tous les étages, il y aura du camping, du F5, de la planque, de la recherche de cachette et du Bonus. Les enjeux sont plus intenses que jamais, alors attendez-vous à du spectacle, et du grand !

 

Albertascari

Previw Monza (2) - la suite

Un retour en arrière de 42 ans !

L’Europe est restée de longues années le centre stratégique de la F1. En 1983, la Grande-Bretagne a obtenu 2 GP’s : Silverstone et Brands-Hatch (appelé Grand-Prix d’Europe). En 84’, exit Silverstone ; welcome Nürburgring (le GP d’Europe devient allemand) et surtout Estoril pour le GP du Portugal (devenant ainsi le 11ème GP européen de la saison), un GP qui gardera sa place de longues années (jusque 96’).

Le Nürburgring aura ses périodes de présences et absences mais d’autres circuits européens viendront s’ajouter au fil des ans : Budapest en 1986, Magny-Cours et Barcelone au lieu du Paul Ricard et Jerez en 91’, éphémères retour de Donington en 93’ et de Jerez (encore !) en 94’ et 97’.

La saison 1997 sera la plus prolixe grâce au retour du tracé autrichien de Zeltweg (rebaptisé A1-Ring) et… aux astuces d’appellations des Grand-Prix. L’Espagne et l’Allemagne imitent l’Italie en alignant 2 courses : Jerez se nomme donc « Grand-Prix d’Europe » et le Nürburgring devient… le Grand-Prix du Luxembourg (jusque 98’) ! Du jamais vu ! Cette saison comptera donc… 12 courses en Europe, un chiffre encore jamais atteint pour le vieux continent et qu’il n’atteindra sans doute plus.


Malgré quelques rajouts temporaires à la tournée européenne (GP de Turquie à Istambul de 2005 à 2011, GP d’Europe à Valence de 2008 à 2012), les courses européennes s’éclipsent peu à peu (plus de GP d’Autriche, de France, de St Marin, de Turquie et d’Europe). Nous en sommes donc aujourd’hui à 7 rendez-vous européens… il faut remonter à la saison 1971 (il y a 42 ans !) pour retrouver un total aussi faible (mais cette année là, il n’y avait que 11 courses).

Un Grand-Prix de rattrapage

Mais trêve de bla-bla !! Nos concurrents sont dans les starting-blocks pour donner le meilleur d’eux-mêmes sur cette course. Et certains ont des choses à se faire pardonner. D’abord, Orange… Le virtuel leader de mi-saison a boycotté le GP spadois, perdant tout bénéfice de ses magnifiques dernières courses. Nous l’évoquions dans nos pages : peut-être Orange n’a-t-il pas eu le choix, peut-être certains adversaires envieux l’ont-ils retenu de force dans quelque lieu abandonné… ne serait-il pas temps d’ouvrir les garages des stands d’endurance de Francorchamps et de les fouiller à sa recherche ?

Les postulants au podium ont également fait chou blanc à Spa : 2 petits points pour Gautier (T-2 powaaa) et une mince douzaine de points pour Ludivine. Pas d’évolution notoire dans leur lutte donc, mais un retour aux affaires s’impose car SUTIL et Docky ne sont plus très loin. Les 2 challengers sont dans un bon rythme et sont déterminés à ne rien lâcher jusqu’à la fin.

A peine plus loin, Raymane se voit contraint à rendre la monnaie de sa pièce à Josc. Sa prestation spadoise n’était pas mauvaise mais la victoire sans appel de l’ex-pilote Jéricho a permis à ce dernier de lui chiper la 7ème place. MacEugène, dani, FFFF et Miki sont dans le même cas. Ils n’ont pas tous perdu des positions mais la réussite ne fut pas avec eux sur le tracé ardennais, au détriment de leurs scores respectifs.

Ces pilotes aborderont donc ce Grand-Prix avec un esprit revanchard, déterminés à faire de cette dernière course européenne une véritable séance de rattrapage. Et les rookies ne seront pas plus sereins que leurs collègues expérimentés. L’écart entre eux s’est réduit à 20 points (soit le score d’une course réussie) et les deux premiers se sont encore échangés leurs position (Mouillanche devant robix). Bataille de chiffonniers en perspective !

Bref, cette dernière manche européenne vaudra le détour. Du début à la fin et à tous les étages, il y aura du camping, du F5, de la planque, de la recherche de cachette et du Bonus. Les enjeux sont plus intenses que jamais, alors attendez-vous à du spectacle, et du grand !

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 13:24

 

Préparez vos valises, avancez vos montres, faites de déchirants adieux à vos familles ! Ce Grand-Prix d’Italie marque la fin de la campagne européenne. Après cela, pendant trois mois, vous voyagerez à travers l’Asie et l’Amérique, bien loin de notre confortable Europe et de ses habitudes rassurantes. Ne pas craquer face à l’isolement sera un vrai défi ! Tremblez, nobles participants (oui, j’en rajoute un peu) et profitez bien de cette dernière semaine de vente en terrain connu !!

Qu’elle semble loin l’époque où 2/3 des Grand-Prix se déroulaient en Europe ! Sur les 15 courses du championnat 1981, 10 avaient lieu sur notre continent. Aux historiques GP’s de Grande-Bretagne, de Monaco, de Belgique, d’Italie, de France, d’Allemagne et des Pays-Bas s’ajoutaient les plus récents GP’s d’Autriche, d’Espagne et… du St Marin (en fait, un second GP d’Italie).

Une époque bien antérieure au FMWC, pensez-vous ? Hum, détrompez-vous, vils mortels ! (Ca en jette, hin ?). Bien qu’aucune archive officielle de ces temps ancestraux n’ait été conservée, les premiers utilisateurs du Minitel (commercialisé l’année précédente) se souviennent encore avec nostalgie de ce trépidant 3615 FMWC.

C’est avec plaisir qu’on y retrouvait les talentueux Eurythmics. Dave Stewart s’associait avec John Lennon pour jouer la gagne pendant qu’Annie Lennox, plus altruiste, apprenait les rouages du championnat à l’anonyme Albertuderzo, manager de la désormais célèbre Red Earth.

La lutte pour la 1ère place fut terrible jusqu’au bout. Si la DJ StewLen n’avait pas d’adversaire à sa taille, Dave Stewart se coltina toute la saison l’incroyable Monsieur Fraize (ok, en 1981, il n’a que 7 ans, mais ce sera la seule invraisemblance de cet article). Au volant de sa rapide Yellow Strawberry(ne) sponsorisée par Apple, l’ami des fruits, plus en réussite que son chef de fil Arsène Wenger, réalisa la meilleure saison de sa carrière. Qui sortit vainqueur de ce duel acharné ? Encore une fois, l’absence d’archive est bien malheureuse car nul ne s’en rappelle. 

Le FMWC cuvée 81’ a valu son pesant d’or. Pour son suspense mais aussi pour ses acteurs hauts en couleurs. Leader (ou pas ?) d’une écurie dont le nom s’est effacé à jamais, Jean-Paul Gaultier restera sans doute comme le concurrent sans victoires le plus productif mais aussi comme celui qui se voyait champion à la place du champion. Son fidèle équipier Neil Young, lui, avait connu ses heures de gloire par le passé mais se contentait d’être respecté pour ses qualités musicales incontestables.

L’acteur Mahesh Manjrekar fut en quelque le Pierre Richard indien du FMWC, celui pour qui rien ne voulait fonctionner. Combien de fois n’a-t-il pas pris des cadors comme Jones, Reutemann, Villeneuve ou Rosberg ! A chaque fois ou presque, d’incroyables impondérables ruinaient la course de ses top pilotes : arrêts au stand interminables, ailerons avant détachés, crevaisons inexpliquables et même intrusions soudaines de sangliers sur la piste,... rien ne lui fut épargné ! C’est pourquoi il décida fin 81’, après une énième saison sans coup d’éclat, de troquer le FMWC pour Bollywood, entamant une carrière à succès qui le fit apparaître il y a peu dans l’excellent Slumdog Millionnaire. Son compagnon d’écurie (et + si affinités…), le valeureux SURER (fan méconnu du pilote suisse du même nom) fit au contraire une saison solide mais sans son fidèle compagnon, il plongea dans l’anonymat les années suivantes.

D’autres sont mieux connus pour leurs manies bizarres : Jean-Luc Lahaye, par exemple, passait en coup de vent sur le FMWC acheter n’importe quel pilote disponible, au fi de tout sens stratégique, rendant ses prestations aussi aléatoires que ses compositions musicales (si on peut appeler ça musical). Son confrère Rémy Bricka, lui, collectionnait les Ghost Drivers comme il collectionne encore les instruments, les éléments pyrotechniques et les colombes. Autre cas à part, le Belge Benoît Poelevoorde, qui faisait preuve d’un calme olympien pendant les ventes mais réduisait en bouillie tous les anti-Raikkonen du Forum F1.

Et puis, il y avait les éléments rassurants du plateau, ceux qui ne font pas de vague. Avant de devenir les célèbres présentateurs (en équipe) que l’on sait, Pascal Bataille et Laurent Fontaine ont joué (en solo) en tant que modérateurs. Autre présence sympathique : celle de Bob… non pas le fidèle compagnon de Bobette mais l’Ours bleu de Butagaz. L’entreprise à la bonbonne lui retira son soutien financier mais le bonhomme (sans équipe, du coup !) parvint quand-même à lutter valablement pour les places d’honneur.

Cette année là, les débutants s’appelaient Alain Prost (le seul à avoir réalisé le doublé F1 – FMWC), Assurancetourix et Mario Bross. Mais le benjamin du plateau, c’était – comme chaque année depuis 10 ans – Julien Courbet (16 ans en 1981). Depuis son entrée à l’école primaire, il limait (et lime encore) les pistes du FMWC. Autant dire qu’avec lui, l’expérience n’attend pas le nombre des années. De l’expérience, le papy du plateau n’en manquait pas non plus. Raymond Devos (59 ans cette saison là) ne jouait plus que sporadiquement mais quand il jouait, ce n’était pas de la rigolade. Le podium était le minimum syndical pour le roi des jeux de mots. 

Seule ombre au tableau de cette saison, les retraits de Martin Brundle (abandonnant les joies des ventes cachées pour le journalisme automobile), de Spirou et Fantasio (leurs obscurs mécènes malais leur ont coupé les vivres en début de saison, obligeant les deux héros à rejoindre leur bureau chez Dupuis Editions et leur vie monotone) et de Dick Annegarn… Dick Annegarn ! Qui c’est celui-là ??? Les légendes disent que ce Néerlandais polyglotte fut l’arbitre le plus controversé de l’histoire du jeu et qu’il claqua la porte avec virulence pour une sombre histoire d’énigme imprécise. Toujours est-il que l’auteur de « Sacré Géranium » (un CD 11 pistes où on retrouve les titres « Volet fermé », « Bébé éléphant » et « Ubu ») ne joua que par intermittence en 81’.

Ces participants truculents ont donc connu cette époque privilégiée où on restait en Europe la plus grande partie de l’année.

(à suivre)

 

Albertascari

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 14:09

 

Dès la fin du gp de spa, Gautier a surpris son monde en annonçant sa retraite en fin d'année. Sentant que personne n'était dupe il a rapidement fait marche arrière annonçant qu'il serait bien la en 2014 ! Ouf nous voilà tous rassuré le champ' ne perdra pas son joueur historique et le monde continueras à tourner.

 

Mais la réalité est bien plus complexe et derrière cette pseudo annonce se cache des intentions cachés. Gautier, ne supportant plus l'ambiance lourde qui règne au sein de la Hopes Racing, serait décider à quitter l'écurie grâce à laquelle il a connu la gloire. Et pour mieux préparer son départ Gautier doit se positionner auprès d'autres teams. Et pour cela la stratégie est simple. En annonçant brièvement son départ à la retraite Gautier évoque à la fois 2014 et la possibilité qu'il ne soit plus chez Hopes Racing. L'idée de son absence de la Hopes posée il ne lui reste qu'à revenir sur sa décision de retraite pour être inscrit sur le marché des transferts.

 

Déjà quelques pistes !

 

Et rapidement les propositions affluent. La KKE serait prête à lui créer sa propre écurie. Ecurie dans laquelle sa mégalomanie pour s'exprimer pleinement. En effet dans la GTI Racing (Gautier The Incredible), Gautier serait tout naturellement premier pilote mais aurait également le choix du pilote numéro 2 parmi les nombreux pilotes sous contrats KKE. Mieux si aucun ne lui convient, Elle serait prête à recruter n'importe quel autre pilote à prix d'or.

 

De son coté le Team Hommage toujours a la recherche de pilote capable de finir l'année aurait déjà fait une proposition à Gautier qui à défaut de briller par ses résultats, a su se distinguer par sa grande stabilité au cours de ces différentes saison. A l'heure ou l'avenir de cette écurie est incertain, Gautier serait une belle base de reconstruction pour ce team.

 

Mais de son coté, il se dit que Gautier serait plutôt tenter par la création d'une nouvelle écurie, de laquelle il serait seul actionnaire, patron, directeur technique et premier pilote. Pour cela il se tournerait naturellement vers Raymane ou Josc pilotes solitaires de cette saison 2013.

 

Cependant La Hopes Racing n'as pas dit son dernier mot. Envisageant toutes ces gesticulations comme une simple manœuvre visant à faire monter les enchères, elle serait prête à suivre notamment en réévaluant son salaire de façon conséquente, et pourquoi pas en faisant de Gautier son numéro 1 attitré au plus grand désarroi de gus qui aurait déjà menacé de claquer la porte de sa propre écurie… 

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 15:40

A spa Vettel n'as jamais était inquiété par ses rivaux, Josc non plus. Malgré la transformation de son Joker Redbull + 6, Ludovroum n'a pu faire que semblant de s'approcher de Josc. Il faut dire qu'entamer la course avec Vettel+6 a de quoi briser d'embler le rêve de ses rivaux. Et qu'importe si une lueur d'espoir est apparut grâce au joker Mercedes qu'il ne serait pas aisé de transformer, ceux-ci ont été vite douché par une victoire brillante aux pronos qualifs. Bref Josc s'est baladé, laissant ses rivaux se battre pour la seconde place.

 

Et à ce petit jeu c'est Ludovroum qui l'emporte. L'affaire avait pourtant mal débuté avec un gd Hamilton que tout le monde voyait provoquant un couac et le rejet de sa prise. Mais l ne s'est pas découragé pour autant. En se rabattant sur Webber et un joker Redbull bien dissimulé il s'est construit un pack qui déchire grâaave. L'opération est d'autant plus bonne pour lui que ses principaux rivaux pour le titre ont fait chou blanc. Gautier a sombré au moment de l'abandon de Di resta tandis qu'orange est porté disparus. Serait-ce un coup de la CPA qui l'aurait kidnappé pour l'enfermer dans une cave ? Si tel est le cas la KKE risque de ne pas apprécier et pourrait prendre des sanctions a l'encontre de ses poulains…

 

Sur la troisième marche du podium c'est la surprise du week-end. Pas parce que le joueur qui s'y trouve est réputé  mauvais, enfin pas seulement, mais surtout car celui-ci était une fois de plus sensé être a la retraite.  Et oui vous ne rêvez Adoum est de retour… Enfin à mi temps. Car pour cette semaine il s'est contenté de ne jouer que le lundi écrasant la concurrence lors du winrush et le samedi remportant 4 points lors des pronos qualifs. Une participation faible mais bien suffisante pour décrocher le podium… avant d'annoncer son retrait de la saison. Mais doit-on bien le croire ?

 

Du coté des rookies c'est Albertascari qui s'en sort le mieux, réussissant au passage à combler l'écart avec les leaders, tandis que Mouillanche réussi à prendre la tête du classement.

 

Enfin je ne voudrais terminer sans parler du chat noir de Daniel qui semble cette fois s'être surpassé. La victime du jour n'est autre que Kimi Raikkonen qui subit son premier abandon depuis son retour a cause d'un tir-off obstruant une de ses écopes de freins. Reste une seule question Le GPTDA (Grand Prix Top Driver Association) va t'il se décider à agir contre cet horrible individu qui s'acharne à ruiner leur course a tour de rôle. SDaniel ne serait certainement plus en sécurité si les pilotes excluent du GPTDA grands bénéficiaires du chat noir de SDaniel ne veillé pas sur lui discrètement !

 

Erratum :

 

Un scoop vient de tomber. Après avoir recoupé nos sources nous sommes en mesure de certifier que Sdaniel n'as pas pris Raikkonen, laissant son chat noir se reposer le temps d'un week-end. Il ne peut donc être tenu responsbale des déboires du pilotes finlandais.

 

Toutes nos excuses pour ce petit malentendu due à l'incompétence de notre équipe journalistique.

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 17:11

Un rookie qui rejoint en cours de saison un team réputé, ça n’arrive pas tous les jours ! Les résultats solides de Mouillanche ne sont pas passés inaperçus et le Team Hommage a profité du retrait de Zelkin pour l’embaucher avant les autres grosses écuries. Il était temps de le rencontrer et de se rendre compte « en direct » de quel bois il se chauffe. Entre modestie et saine agressivité, ce concurrent d’avenir n’a contourné aucune de nos questions. De son Grand-Prix d’Hongrie malheureux à son duel contre Robix, de MacEugène à Alain Prost, la franchise de Mouillanche n’a d’égal que son amour du jeu.


Lundi midi… Les champistes arrivent un à un à Francorchamps. Cette tranquille bourgade va devenir, le temps d’une semaine, le centre effervescent du monde automobile. F1, GP2, GP3 et… FMWC y ont établi leurs quartiers. En attendant que ce lieu champêtre devienne une ruche en ébullition, Mouillanche nous attend au point le plus bas du circuit, au pied du célèbre Raidillon, lieu de toutes les émotions et frayeurs des milliers (millions ?) de pilotes qui ont un jour défié le tracé spadois.


Mouillanche est enjoué et nous salue joyeusement : l’entrevue s’annonce donc chaleureuse et instructive.


Bing News : Vous n’auriez pas pu choisir plus impressionnant, comme point de rendez-vous !


Mouillanche : (sourire) Oui, j’étais à cet endroit (dans la tribune) pour les qualifs du Grand-Prix de la saison passée. Et je peux vous dire qu’il n’y a pas endroit plus spectaculaire pour voir passer des F1.


BN : Cette année, vous n’êtes plus spectateur mais acteur. Êtes-vous satisfait de votre 1ère demi saison ?


M : Je suis plutôt satisfait des résultats, je fais du mieux que je peux. C'est parfois frustrant de voir des ventes de pilotes qui me passent sous le nez (pas assez rapide, pas dispo aux bons horaires) mais ça apporte un peu de piment. Et je pensais trouver des pilotes cachés mais en fait, je n'en connais quasi aucunes et ça, c'est énervant ! Heureusement, je ne me suis fixé aucun objectif (à part ... comprendre les règles du FMWC !) donc ma situation au classement est très satisfaisante.


BN : Avant votre maigre résultat en Hongrie, vous étiez le meilleur rookie. Et puis le Team Hommage vous embauche et vous perdez votre leadership. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné à Budapest ?


M : Ca s’est très bien passé, voyons ! Je pense que j'ai tout de suite montré qui était le patron !! Avec 4 pts, j’ai réalisé le meilleur résultat des pilotes Hommage et du coup, j'espère devenir pilote n°1 très rapidement (rires). Plus sérieusement, Budapest a été mon pire résultat (hormis ma non-participation en Angleterre) donc j'espère faire mieux sur les derniers Grand-Prix. Mon choix (de prendre Sutil) n’était pas mauvais mais j’ai manqué de réussite. Avant tout, je suis déçu pour l’écurie car elle m’a fait confiance et j’espère bien vite leur montrer que j’apprécie cette confiance.


BN : Votre façon de jouer est-elle différente maintenant que vous ne jouez plus en solo ?


M : Oui et non, car ma façon de prendre tel ou tel pilote est la même. Mais j'essaye de m'impliquer davantage pour l’équipe. Au Team Hommage, j’ai toute une équipe derrière moi : les mécanos, les ingénieurs, … Je ne voudrais pas les décevoir en faisant de mauvais résultats. Donc j'affine encore plus mes réglages et j’écoute attentivement les conseils et analyse de l’équipe technique.


BN : Justement, en Hongrie, vous étiez bien seul… MacEugène a brillé par son absence. Tout va bien entre vous et votre nouvel équipier ?


M : Je dirai que oui… Il est très pris par la recherche de sponsors en ce moment, donc je ne l'ai croisé qu'1 fois ou 2. Nos relations sont cordiales, c’est le principal.


BN : Parlons de la suite de la saison, maintenant… Robix vous a donc passé au championnat, devenant pour la 1ère fois de la saison le meilleur rookie provisoire. Vous sentez-vous capable de lui reprendre cette position ?


M : Honnêtement, je pense que pour le moment, Robix fait un meilleur boulot que moi. Mes excellents résultats à Trackmania m’ont donné une belle avance mais sur l'ensemble des GP’s, Robix est plus solide. Mais je n’ai pas abdiqué ! Je m’améliore au fil des courses et je suis capable d’inverser la tendance et de gagner le titre.


BN : Il y a aussi ce Top-10 final qui est accessible…


M : Bien sûr, je vais tout faire pour l’accrocher mais il y a de gros client devant moi. Dans tous les cas, mon but ultime, c'est de faire mordre la poussière à la Hopes Racing...
(ndlr : Nous ignorons ce qui motive cette hargne particulière contre la Hopes : Mouillanche s’est refusé à toute précision à ce sujet. Pour préserver l’ambiance amicale de cette discussion, nous préférons éviter d’approfondir ce sujet et revenir à des considérations plus sportives.)


BN : Quels adversaires redoutez-vous le plus (pour le Top 10 et pour le titre de meilleur rookie) ?


M (ironique): Pfff aucun, c'est tous des plots ambulants qui sont obligés de soudoyer les arbitres pour avoir leur chance, alors j’ai peur de personne !
Plus sérieusement, un peu tout le monde… Les prises se font très rapidement pour les tops pilotes, les énigmes sont souvent résolues (alors que j’ai souvent aucune idée de la réponse), et de nombreux adversaires font des bonnes opérations (ce qui explique mes prises fréquentes de Ghost Drivers, d’ailleurs). Donc, aucun d’eux n’est à sous-estimer.


BN : On vous lit très peu sur le forum mais à une course près, vous êtes assidus au FMWC... Qu'est-ce qui vous attire tant dans ce championnat ?


M : De ne rien y comprendre ! (rires) Je lis le forum depuis très longtemps (F1-live) et je me suis inscrit il y a 2 ans juste par sens pratique. Je suis tombé au début d’année sur le topic Trackmania, ce qui m'a donné envie de m'y remettre. Ensuite, Ludovroum m'a gentiment invité au FMWC et j'ai été pris dans l'engrenage. Mais c'est l'éclate (sic), l'ambiance est vraiment top et c'est bien plus sympa que sur le général (même si c'est vraiment très correct).


Mouillanche s’arrête un instant. Il semble contempler respectueusement la majesté du raidillon. A vrai dire, c’est la copine de Jenson Button qui attire son attention (devrais-je dire, notre attention ?), dévalant à petites foulées gracieuses ce haut lieu de la F1. Aaah, pourquoi les concurrents du FMWC n’ont-ils pas le même succès que les pilotes de F1 auprès de la gente féminine ?
Après cette brève rêverie, nous reprenons…


BN : Vous êtes le seul champiste (avec Albertascari) et un des rares forumistes à avoir un ancien pilote en avatar. Alain Prost, en l’occurrence. Vous l’admirez beaucoup ?


M : Oui effectivement. Mon père m’a transmis sa passion de la F1. Il supportait notre Alain national et du coup, à 5 ans, j’ai fait comme papa. En grandissant, on comprend de plus en plus de chose sur le monde de la F1 et j'adorais réellement sa science de la course, sa gestion des pneus (par exemple, son pilotage économe en début de GP pour ensuite attaquer les gars devant lui). Aujourd’hui, j’aime beaucoup ses analyses sur la F1 (même si on le laisse rarement parler). Il va trop souvent dans les détails pour les médias télévisuels mais c’est toujours un plaisir pour moi.


BN : Alain Prost était réputé pour son intelligence de course... Essaiez-vous d'user du même sens de la stratégie quand vous jouez au FMWC ?


M : En tout cas, j'essaye… Dans ma nature, je ne suis pas impulsif, donc j'essaye de voir quel pilote serait avantageux. Mais la prise des pilotes se fait très rapidement et les cachettes pour prendre à +10, je ne les vois jamais, ou presque. Et puis, il faut aussi le temps de bien piger les rouages du FMWC (rire), donc je n’ai pas une stratégie aussi poussée que je le voudrais.


BN : Allez, tentons un pronostic… Qui sera champion cette année ?


M : La CPA est bien partie, je pense. Et pour l’individuel, je mettrai bien une piécette sur ludovroum, fin tacticien et bon calculateur.


BN : Demain (lire : mardi), les ventes commencent. Comment allez-vous attaquer ce GP de Belgique ?


M : Je vais essayer d'être plus stratégique et plus rapide que les autres rookies pour les prises de pilote. En particulier par rapport à Robix car j'en ai déjà marre de voir son aileron arrière devant moi. Si ça ne suffit pas, Luxembourg n’est pas loin. Je vide mes comptes et je transfère tout aux arbitres pour les prochains GP’s... Vous voyez que j’apprends vite (rires).


Effectivement, Mouillanche s’est montré malin à Spa. Il participera au Grand-Prix avec un Button +1. Le pilote britannique semble retrouver des couleurs sur sa McLaren. Mouillanche connaîtra-t-il ce même regain de forme ? C’est ce que nous lui souhaitons en le saluant.
 

Albertascari

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 17:52

La 2ème moitié de saison 2013 sera-t-elle du même tonneau que la 1ère ? C’est la question que se posent spectateurs et acteurs du FMWC. Sans y répondre, le Grand-Prix de Belgique révélera au moins ceux qui se sont le mieux remis au travail après 4 semaines de pause.


Les champistes sont de grands enfants. Même s’ils ne jouent plus depuis longtemps dans les bacs à sable, ils profitent encore du moindre terrain de jeu pour s’amuser. Et cette année, ils sont servis ! Le FMWC leur propose 19 terrains de jeu, répartis de façon équilibrée sur l’année et aux profils diversifiés. 19 « plaines de jeu », mais un seul toboggan : celui de Spa-Francorchamps !


Pour le dévaler sans soucis, il faudra bien s’accrocher… La Source, Eau Rouge, Raidillon, Les Combes, Pouhon, pif-paf, Blanchimont, … voilà autant de difficultés, de virages rapides où les gamins les plus maladroits pourraient « tomber bas du toboggan » (au risque de se casser le bout du nez… et l’aileron avant).


Nouvelles moutures et… nouvelle monture


Bien sûr, participer à une course après 4 semaines de pause est toujours particulier. Les concurrents (via leurs teams) ont eu le loisir d’apporter de nouvelles évolutions pour démarrer cette 2ème partie de saison du bon pied. A ce petit jeu, certaines équipes du bas de classement pourraient créer la surprise en prenant le dessus sur les leaders du classement.


Parmi les plus motivées, la Blue Sky a surpris tout son monde en amenant… une nouvelle voiture. Verra-t-on Albertascari et Ludivine faire un grand bon en avant et truster les victoires et places d’honneur ? Pas forcément… Il se dit que le département technique a travaillé d’arrache-pied pour que la voiture soit prête en Belgique, au détriment des essais sur piste (interdits quoi qu’il arrive) et des simulations par ordinateur (s’il y en a eu, c’est vraiment très peu). Sans déverminage, il est donc difficile de savoir si cette BSRT 01 est bien née ou si, au contraire, l’un ou l’autre vice caché pénalisera ses résultats.


En attendant, l’heureux ( ?) manager continue d’apprendre les actualisations du tracé spadois, concentrant son attention sur Kemmel et Les Combes. En effet, du temps de la splendeur des Ascari père et fils (les deux générations ont déjà remporté ce Grand-Prix), on tournait à gauche en haut de Kemmel, vers Burnenville, Malmedy, Masta et Stavelot… si le n°28 de la Blue Sky suit cet ancien parcours, il bouclera un tour pendant que les autres en auront fait… deux ou trois ! Espérons donc qu’il remarque la chicane des Combes à temps.


Beaucoup de choses ont basculé en Hongrie. Le leadership a changé de mains (Orange au lieu de Ludo), Gautier a repris de peu sa place sur le podium et les meilleurs rookies (Robix et Mouillanche) continuent de se battre comme des chiffonniers (avantage au pilote de la J&R). Autant dire que tout ce petit monde ne viendra pas à Francorchamps pour le paysage.


La bagarre aura bien lieu : d’abord pour le winrush Hamilton, ensuite pour le Vettel bonusé, enfin pour répondre aux questions d’usage… Kicèkikipartiraçurénigm ? Oucèkèkelsonlescachettes ?

 

Albertascari

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 22:56


Team Hommage Jordan GP (6ème) : à reconstruire d’urgence !

Vice-champion 2011 & 2012, le Team Hommage entamait la saison 2013 plein d’ambition. Pour le titre suprême, c’était l’année ou jamais. Eh bien, on en est loin ! Le Top-5 s’éloigne, le leader est parti, son remplaçant a perdu sa place de meilleur rookie et son équipier a brossé le dernier Grand-Prix. Bref, la santé du team est précaire et seuls des résultats solides lui rendront un peu de stabilité.

Qu’il semble loin le temps où le Team Hommage remportait le dernier Grand-Prix de Grande-Bretagne. Cela ne fait que 3 courses, pourtant. C’est à ce moment que Zelkin (17ème au championnat) surprit tout son monde en annonçant que le prochain GP serait son dernier. Le Team Hommage se trouvait alors en 5ème position mais le podium était toujours à sa portée.

Pendant que Zelk’ goûtait aux joies du journalisme, tout s’est précipité pour son ex-équipe : résultat moyen en Allemagne, 5ème place perdue au profit de la jeune Blue Sky puis naufrage total en Hongrie. MacEugène (9ème) fut le grand absent du week-end magyar, tandis que Mouillanche(13ème) arracha péniblement 4 petits points et laissa la place de meilleur rookie à Robix.

Le Mac’ aurait pu être d’un grand secours pour l’équipe : ses résultats intéressants en témoignent (2 podiums et 3 Winrush). Avec de la bonne volonté, il pourrait même habituer Mouillanche à la compétition en duo et l’aider à s’adapter à sa nouvelle monture. Car en Hongrie, il a semblé bien plus désorienté qu’il ne veut bien l’avouer, sans doute dépassé par la charge de découvrir sa nouvelle équipe et en même temps, la diriger.

Pour que le Team Hommage se sorte de cette période houleuse, il faudra que le nouveau duo travaille la main dans la main. MacEugène acceptera-t-il de faire confiance à un nouvel équipier ? Mouillanche ne regrettera-t-il pas sa période solo ? A suivre…

La J&R (7ème) : apprendre doucement mais sûrement

Apprendre et progresser : ce sont les seuls objectifs que se sont fixés les sociétaires de la J&R. Ils y parviennent, doucement mais sûrement, avec quelques exploits en prime. Robix (11ème) vient tout juste de passer meilleur rookie provisoire. Et si Supermario (16ème) est moins en vue, il a récemment frôlé les 20 points en Allemagne et a été déterminant dans la performance d’ensemble de la J&R en Angleterre (2ème).

Bien sûr, tout cela est encore trop court pour décoller du fond de classement mais les 2 rookies comptent bien profiter des errements du Team Hommage et résister au Team Proton, moins menaçant qu’en début de saison. Pour Robix, l’objectif est d’imiter Ludivine en gardant sa place de meilleur rookie et en grimpant dans le Top-10.

A la J&R, les conditions sont réunies pour gagner en efficacité. Le giron KKE est devenu un véritable cocon pour les jeunes concurrents en soif de progrès. Docky, Orange et consorts ont, semble-t-il enfin compris leurs erreurs passées. Trop exigeants les saisons précédentes, ils ont eu le regret de voir SUTIL et Dani claquer la porte de leur Team Junior. MacEugène en a également eu ras-la-casquette et est passé chez le rival (Team Hommage).

Sous l’œil bienveillant des leaders du championnat, Robix et Supermario continuent donc leur petit bonhomme de chemin mais n’hésiteront pas à batailler avec les gros bras quand l’occasion se présentera.

Proton Motorsports by Petronas – Air Asia (8ème) : un enthousiasme vite retombé

La J&R et la Blue Sky en tremblait déjà et ne redoutait qu’une chose : le moment où cette 8ème équipe apparue tardivement allait les dépasser ! Les Proton sont apparues en Chine (juste après leur GP national, pas de bol !) et ont très vite marqué de gros points. Avec 115 points marqués en 4 courses (c'est-à-dire 6 en tout, si vous suivez bien…), la J&R était en point de mire et la Blue Sky plus très loin.

Hélas, après cette bonne passe (marquée par un podium à Bahrein), les résultats se sont vite réduits à peau de chagrin. 50 points sur les 4 dernières courses, c’est moins de la moitié du total précédent, sur la même durée. Ce team à identité asiatique est donc passé du statut d’équipe redoutable à écurie moribonde.

Le manque de rythme de ses pilotes joue-t-il en leur défaveur ? Cuda (18ème) et vino_93 (23ème) sont revenus après un an et demi d’absence. Si leurs premiers Grand-Prix ont été satisfaisants, ils restent respectivement sur 2 et 5 courses en-dessous des 10 points marqués. Cette pause estivale leur a-t-elle donné un nouvel élan ? Espérons-le car les pilotes Proton en ont bien besoin.

Les pilotes solos : les mercenaires jouent les trouble-fête

A peine 8 écuries cette année… Cela veut dire un nombre plus important de pilotes solitaires réguliers. Les sous-estimer serait une erreur : deux d’entre eux ont déjà gagné cette année. Les autres jouent crânement leur chance, avec plus ou moins de réussite, et coupent parfois l’herbe sous le pied des pilotes d’usines. Voici leurs parcours.

Raymane (7ème au championnat) aurait fait le bonheur de l’une ou l’autre écurie s’il l’avait voulu. Victorieux en Espagne, sur le podium à Monaco, dans le Top-10 sur toutes les autres courses sauf deux, sa moyenne fait rêver beaucoup d’autres champistes. Mais le modérateur solitaire a déjà connu le déclin (voire la disparition) d’écuries chères à son cœur (Kikil, Admodo) et ne veut plus revivre pareille tragédie. Au vu de son parcours tranquille et efficace, on peut conclure que cette voie individualiste lui réussit bien.

Josc (8ème) connaît un parcours moins éclatant (1 podium et 3 autres Top-10) mais sa régularité paye. Par rapport à Raymane, il ne concède qu’une place et 12 points, preuve de sa gestion intelligence des événements. Lui aussi a vécu cette bien triste expérience qu’est la fermeture d’une écurie. Lui aussi, à deux reprises ! Son équipier corse de l’an passé, JTG, n’a pas rempilé pour cette saison, provoquant la disparition de la Jéricho. Deux ans plus tôt, c’est la Speranza qui mettait la clé sous le paillasson suite au départ quasi immédiat de tigo. Ces 2 lonesome cow-boys au parcours similaires seront certainement les seuls prétendants au titre symboliques de meilleur pilote solo.

Le 3ème modo de ce championnat, FFFF (12ème) est légèrement plus loin au classement. L’explication est simple : il a tout simplement… oublié de se mettre à l’heure australienne lors du 1er Grand Prix, où il a donc brillé par son absence. Pour ne rien arranger, son GD Alonso malais l’a empêché de scorer. Heureusement, FFFF termina les Grand-Prix suivants dans le Top-10 (sauf en Angleterre) et gagna même en Espagne. Le voilà aujourd’hui en bagarre pour le Top-10 final, dans ce peloton très resserré entre le 8ème et le 15ème du classement.

J-L (20ème) est fidèle à sa philosophie : « l’important, c’est de participer… en s’amusant ». Le fan n°1 de Red Bull multiplie ses prises mêlant fun et fantaisie… sans pour autant limer le fond de grille. Bien sûr, il a attrapé 3 fois Gutierrez, 3 fois une Toro Rosso et 3 GD. Mais son podium en Malaisie prouve que J-L n’a pas besoin de camper pour effectuer parfois une bonne prise. Pareille réussite peut encore se reproduire. Alors, gardons toujours un œil sur ce concurrent.

Sinseremi (21ème) a bien cru que le FMWC n’était pas fait pour lui. Absent en Malaisie, chacune de ses 3 premières courses ne lui ont rapporté… qu’un point. Heureusement, sur toutes les courses suivantes, il a marqué entre 13 et 17 points. Sans être exceptionnelle, cette régularité de métronome lui permet de prétendre sérieusement au Top-20, au grand dam de J-L et Albertascari.

Jouant par intermittence, Ubu pouvait difficilement espérer mieux que sa 22ème place provisoire. Curieux cas que celui d’Ubu : sa lassitude de jouer n’a d’égal que sa dépendance à un championnat qu’il a un jour dirigé. Prendre les rennes de l’arbitrage lui a malheureusement ouvert les yeux sur le côté obscur du FMWC. On ne peut sortir indemne d’une telle expérience : il est évident que c’est un Ubu différent qui concourt cette année, un Ubu désabusé, marqué au plus profond de sa chair par les exigences sans limites de concurrents impitoyables (autrefois amis), ne lui pardonnant aucune erreur, aucun créneau vide ni aucune solution d’énigme approximative. Dans un tel état d’esprit, ses deux Top-10 (4ème en Malaisie) sont à souligner. Le verra-t-on participer plus régulièrement à partir du GP de Belgique ? Se réconciliera-t-il un jour avec ses anciens camarades de jeu ? Sans abuser de mièvrerie, c’est tout ce qu’on souhaite car nous l’aimons bien, après tout…

Les pilotes occasionnels et grands absents du championnat : allez, revenez, quoi !

Quelques pilotes se sont illustrés dans les challenges d’avant saison. Certains ont fait quelques Grand-Prix, d’autres même pas. Focus sur ces participants classés au championnat et qu’on aimerait revoir.

IcedKimi (24ème) a participé à l’intersaison et aux 3 premières courses, laissant entrevoir un potentiel intéressant. Mais sa participation s’arrêta là et son compteur reste depuis bloqué à 43 points. Fan de Raikkonen, peut-être sera-t-il tenté de revenir sur le circuit qui a le plus souvent réussi au pilote finlandais.

Julienk5 (25ème) n’a pas vraiment réussi son one-shot. 11ème en Grande-Bretagne, le benjamin du forum a préféré en rester là et continue à gagner en expérience dans le FMWC 2, championnat secret dont Julien est le seul participant.

JTG (26ème) a fait une fausse joie à Josc. Son retour au GP de Malaisie aurait pu augurer d’une présence régulière au championnat, rendant possible la reformation Jéricho-Butagaz. Hélas, la 7ème place du Corse ne fut pas un résultat suffisamment bon pour le faire rester. A la recherche d’un sognu pè campa, JTG laisse donc Josc jouer en solo.

Yoop (27ème) et Crouzz (28ème) n’ont même pas fait un seul Grand-Prix. Ils apparaissent dans le classement grâce à leur participation dans les concours d’avant-saison. Une participation qui s’annonçait encourageante : Yoop s’est classé 2ème à Trackmania et Crouzz 4ème du GP historique. Le cas Yoop reste énigmatique : plus de nouvelles de lui depuis février. Par contre, Crouzz, attristé par le départ en retraite d’Adoum, a clairement annoncé qu’il imiterait son ex-équipier de la CrAdo. Sa participation au GP historique était donc pour le fun et sans lendemain. Seul un miracle pourrait le faire revenir : l’arrivée d’Azur délaissant ses corrections d’examen, peut-être. Ou alors un retour en force d’Adoum, se sentant l’âme d’un Schumi Senior prêt à relever de nouveaux défis. On le sait : les deux anciens hantent encore les paddocks du FMWC. De l’ombre des paddocks à la lumière de la piste, il n’y a qu’un pas. Alors, à quand le retour ?

 

Albertascari

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 20:53

Ce semestre, 8 équipes et une bonne vingtaine de concurrents ont fait la pluie et le beau temps du FMWC, rendant ce championnat passionnant. Pendant ces 10 Grand Prix printaniers et estivaux, certains protagonistes ont davantage tiré leur épingle du jeu que d’autres. Voici le détail du parcours de chaque équipe et de chaque pilote recensé au classement.




Citroppotame Pour l’Agence (1ère) : assurer le collectif pour améliorer l’individuel


La CPA peut dormir sur ses 2 oreilles pendant quelques courses. Bien que son avance sur la Banania se soit réduite en Hongrie (en grande partie à cause du T-2), l’écurie championne en titre possède encore un confortable viatique (32 points) avant d’aborder la 2ème partie de saison. Il faut dire que la Citroppotame est partie sur les chapeaux de roue, engrangeant 4 victoires et une 2ème place en 7 courses. Tel un ogre rassasié mais intelligent, ce Team gère pour l’instant son avantage, prêt à passer la surmultipliée en cas de rapprochement de ses adversaires.


Seule ombre au tableau : le Bonus Team du dernier Grand-Prix non comptabilisé. Incompétence des arbitres ou désaccord secret entre les leaders et les grandes instances du FMWC ? L’avenir nous le dira. Mais cette lenteur à rétablir l’exactitude du classement n’est peut-être pas si anodine. Entrer en conflit avec les autorités de ce championnat revient à combattre des moulins à vent. Si la CPA s’y risque, sa fin de ce championnat risque d’être un véritable chemin de croix.


Pour ne rien arranger, Ludovroum (2ème au championnat) et Docky (6ème) doivent continuer à travailler pour améliorer leur classement individuel. Longtemps leader, Ludo s’est relâché pendant l’été. Oh, rien de bien catastrophique, mais face à un Orange au taquet, ça ne pardonne pas. Pour la 1ère fois de la saison, voilà Ludo dans le rôle du chasseur. Un rôle qui élimine pas mal de pression mais qui multiplie la motivation.


De la motivation, Docky en aura bien besoin pour s’assurer du Top-5 (1er objectif réaliste) face à SUTIL et Raymane. A force de ne penser qu’au collectif, le Doc est peu à peu rentré dans le ventre mou du classement, lui qui visait encore le podium provisoire en quittant Monaco. Mais son zéro pointé en Angleterre a pesé lourd dans la balance. Après avoir récemment passé la barre des 100 GP’s, nul doute que Docky voudra remonter au classement et occuper une place plus digne de son ancienneté.


La Banania (2ème) : trop loin au classement, vraiment ?


Bien que le titre individuel d’Orange soit l’objectif principal, la Banania n’a peut-être pas totalement abdiqué pour le classement par équipes. L’air de rien, c’est l’écurie en forme du moment. Vous n’allez pas le croire : sur les 4 dernières courses, le Team au fruit jaune inflige un cinglant 163,5 – 127 à la CPA. Sans un catastrophique début de saison (30 petits points sur l’ensemble des 2 premiers GP) et un passage à vide lors du 1er retour en Europe (sous les 25 points en Espagne et à Monaco), la Banania serait sur les talons du Citroppotame.


Orange (leader du championnat) et Miki II (15ème) ne se laissent pas vaincre par la déception, heureusement. Ce n’est pas le genre de la maison ! Et puis, les motifs de satisfaction sont nombreux. D’abord, le leadership récemment récupéré par Orange au détriment de Ludo. En signant sa 3ème victoire de la saison en Hongrie, il devient le joueur le plus victorieux de la saison. Ensuite, le résultat historique au Canada : 55, 5 points pour l’équipe, soit le 2ème meilleur résultat d’ensemble de toute l’histoire du FMWC. Enfin, le retour sur le devant de la scène de Miki II : sa victoire au Canada et son podium en Hongrie démontrent que la Banania dispose bel et bien de 2 atouts dans son jeu.


Bien sûr, la CPA est maître de son sort. Mais la Banania se battra jusqu’au bout, pour n’avoir rien à regretter.


La Hopes Racing (3ème) : à deux, c’est mieux !


C’est ce qu’on appelle un championnat poussif. La Hopes aura du attendre l’avant dernier Grand-Prix pour enfin marquer plus de 40 points, victoire en prime. Apparemment, la sauce a enfin pris car 40 points ont été ajoutés en Hongrie (2ème place), preuve que l’écurie est enfin sur les bons rails. Gautier (3ème au championnat) peut enfin se concentrer sur son propre parcours et compter sur Gus (14ème) pour porter l’écurie.


Car avant l’Allemagne, le futur papa mélomane se débattait en 17ème position. A chaque course, il voyait la barre des 15 points se refuser à lui. Difficile, dans ce cas, de prêter main forte à son équipier et à permettre à son équipe de s’accrocher au duo de tête.


Prochain objectif : la Banania. Mais pour s’approcher de l’écurie du leader, il faudra continuer à jouer à deux. Espérons que des facteurs extérieurs (future paternité pour l’un, … mégalomanie pour l’autre) n’empêcheront pas les 2 G de travailler de concert à la réussite future de la Hopes Racing.


La Karaikal (4ème) : à la recherche d’un second souffle


Des 6 meilleures équipes de ce championnat, la Karaikal est la seule à ne pas avoir gagné. Le constat semble simpliste, dur et impitoyable à la fois. Mais c’est la réalité. Et pourtant, telle un St-Graal qui ne s’offre qu’aux plus courageux, cette victoire semblait leur tendre les bras, tant l’équipe y est passée très près. 5 podiums en 5 courses, dont 4 (!) deuxièmes places, c’est un début prometteur !


Alors forcément, à voir la suite de leur saison, il y a de quoi être déçu. Débacle lors des 2 Grand-Prix suivants, petite amélioration en Angleterre, rechute en Allemagne, … seul le résultat hongrois (la 3ème marche du podium, sous réserve de Bonus Team rendu à la CPA) a remis du beurre dans les épinards de la Karaikal. 


Malgré tout, la Karaikal s’éloigne de plus en plus du trio de tête. Pire, la voilà talonnée par la Blue Sky. Plus préoccupant encore, SUTIL (5ème au championnat) a envisagé de se retirer à la fin de la saison. Voilà qui n’est pas rassurant pour l’avenir de la Karaikal ; et sdaniel (10ème), déjà occupé par la cuisson interminable de ses pâtes, risque de devoir faire la chasse à l’équipier dès novembre.


Mais n’anticipons pas… SUTIL peut être satisfait de son parcours pour l’instant. Ses 2 victoires le placent en 5ème position provisoire, un accessit non négligeable. Dani est moins en réussite : 10ème au classement et un seul podium au compteur. Encore quelques prises intéressantes non payantes, bien sûr (Raikko à Monaco, GD Vettel à Silverstone), mais pas seulement ! Daniel s’est parfois contenté de seconds couteaux au rendement peu intéressant, ce qui explique en partie la baisse de forme des ex-J&R. La Karaikal a besoin d’un coup de boost pour reconquérir les sommets. Espérons pour eux que le déclic s’opère dès Francorchamps.


Blue Sky Racing Team (5ème) : apprentissage réussi !

Dès son arrivée au FMWC, Albertascari (19ème au classement) a vite montré qu’il prenait sa participation à cœur. Au lieu de découvrir discrètement le championnat, il a de suite monté sa propre équipe. Mais dans l’impossibilité de dessiner sa propre auto pour le début de saison, le manager en herbe récupéra une vieille Prodrive de 2010, concept dessiné puis abandonné par un obscur forumiste de Forum-auto.


Moyens limités, voiture dépassée, … bien peu auraient misé un kopeck sur la réussite de l’écurie bleue. Ludivine (4ème) tenta tout de même l’aventure. La seule candidate du plateau aime jouer sans pression et c’est exactement la philosophie que prône la Blue Sky. Sans le savoir, Albertascari venait d’effectuer là la meilleure opération de la saison, avant même qu’elle ne commence.


Meilleur rookie en 2012, Ludi joue carrément les avant-postes cette année. Victoire en Allemagne, podium en Australie et au Canada, 4ème place provisoire au classement, sa saison est une réussite. Sa force ? Les pronos qualifs. Avec Docky, c’est la meilleure performeuse dans cet exercice. On peut même lui ajouter officieusement 5 points de plus car Albertascari lui doit sa dernière pôle position.


Le gouffre entre Ludi et Ascari est incontestable : 15 places d’écart (le + grand écart entre 2 équipiers) et 2/3 des points du Team assurés par la Danica Patrick du champ’. Le manager-pilote va devoir se cracher dans les mains. C’est vrai, son écurie a déjà connu quelques moments heureux (la victoire en Espagne, la 2ème place en Allemagne, le podium d’entrés de jeu) et navigue solidement en 5ème position. Mais un meilleur équilibre entre les 2 équipiers permettrait à la Blue Sky de viser plus haut (la Karaikal n’est qu’à 7,5 points, après tout).


Après un examen d’entrée plus que satisfaisant, la Blue Sky doit encore progresser pour devenir une valeur sûre du championnat. Dès le GP de Belgique, la tâche sera ardue car les autres concurrents auront sans doute de nouvelles évolutions aérodynamiques. Même si Ludivine fait des miracles, il serait temps qu’Albertascari améliore son département technique.




(à suivre)

 

Albertascari

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 17:45

Dix courses achevées. Neuf à venir. La pause estivale marque à peu de choses près le milieu de saison. Profitons de ce moment d’accalmie pour analyser les performances des uns et des autres et se risquer à quelques prédictions sur l’issue des différents enjeux de ce championnat. Car le récent changement de leader au champ’ nous rappelle que rien n’est jamais joué d’avance.

Le titre pilotes : Orange émerge face à Ludo

C’est en conquérant que Ludo a abordé la saison 2013. Il a annoncé la couleur en Australie, dès l’ouverture de la saison, en remportant sa 1ère victoire de sa carrière. Et pour la suivante, il n’aurait pas pu choisir meilleur endroit : le circuit de Monaco, véritable juge de paix pour tout pilote de F1 et concurrent au FMWC. Entretemps, l’hippo avait ajouté 3 podiums à son parcours, laissant présager d’un cavalier seul en tête du classement et d’une saison jouée d’avance.

Seul candidat à lui contester sa domination : Orange ! Sa force fut de faire croire à Ludo qu’il était inoffensif. En soufflant le chaud et le froid (victoires en Chine et à Bahreïn mais résultats moyens en Malaisie et en Espagne), Orange est resté à distance respectable du leader, sans sortir de son rôle de challenger. Tactique payante car ce n’est qu’à partir du Canada que le n°1 de la Banania grappilla peu à peu son retard, avant de porter le coup fatal (un 23-12 sans appel) en Hongrie.

C’est maintenant Orange qui mène la danse ! Avec un minime retard de 5,5 points, tout espoir est encore permis pour Ludo. Mais comment se remettra-t-il de son passage à vide estival ? Peut-il renverser l’ascendant psychologique pris par son adversaire ? Autant d’incertitudes qui nous assurent une 2ème partie de saison trépidante.

Le podium : Gautier – Ludi, acte II

Et si la menace venait de derrière ? Gautier et Ludivine ne sont qu’à 20 points environ du duo de tête. Un score réalisable en une seule course, après tout ! Mais avant de penser à titiller les meilleurs, Gaugau et Ludi doivent d’abord se départger.

Comme en 2012, ces deux protagonistes se sont engagés dans un duel sans merci pour un accessit symbolique. Non pas le Top-10 cette fois, mais bien la dernière marche du podium. Gautier occupe le Top-3 depuis le début de saison et compte bien y rester jusqu’à la fin (voire même gagner l’une ou l’autre position, tant qu’on y est). Et il a encore en travers de la gorge le dénouement de la saison dernière, où Ludivine lui a soufflé in extremis sa 10ème place.

Autant dire que la rage de vaincre de Gautier sera son principal atout dans cette fin de saison. Mais sa motivation n’a d’égal que la décontraction de Ludivine. Sans jamais se mettre de pression, la jeune Vosgienne fait une 1ère moitié de saison tonitruante et risque bien d’être une menace pour Gautier jusqu’au drapeau à damier final. La preuve : sa victoire en Allemagne lui a permis de déborder son rival, avant que celui-ci ne remette les pendules à l’heure en Hongrie.

Résultat de ce mano à mano : seuls 2 points et demi les séparent. Autant dire rien du tout ! Comment se terminera leur duel ? A chercher à vaincre l’autre, rejoindront-ils le duo de tête ? Début de réponse en Belgique…

Le titre par équipes : La CPA – un rouleau compresseur en mode gestion

En une intersaison et 2 Grand-Prix, on savait déjà à quoi s’en tenir. Le Citroppotame, mi-centaure, mi-Power Rangers, fusion de Ludo et Docky, a débuté 2013 en écrasant tout sur son passage. Victoires précieuses au Track Mania et au Grand Prix Mystère pendant l’intersaison, domination outrageante en Australie et en Malaisie, 34 points d’avance sur le 2ème (la Karaikal) : n’en jetez plus, on a compris ! La CPA est la candidate n°1 à sa propre succession.

La Karaikal, la Hopes Racing et la Banania ont tour à tour tenté de barrer la route à la CPA mais la constance n’était pas au rendez-vous. Grâce au T-2, la Banania est revenue à 30 points mais à moins d’un écroulement subit et total, on ne voit pas comment la CPA pourrait perdre sa 1ère place.

Le titre rookie – Rien ne sert de courir…

Bonne nouvelle pour le FMWC : 4 nouveaux concurrents se sont inscrits au championnat 2013, soit le double de l’an passé. Et parmi eux, c’est Mouillanche qui montra d’entrée de jeu les meilleures intentions. Très à son avantage dans les concours d’intersaison, bien placé lors des 3 premiers Grand-Prix, Mouillanche est tout simplement monté sur le podium provisoire en quittant la Chine.

Et pourtant, c’est à partir de ce moment que tout se compliqua. Il dut attendre 6 courses pour rééditer une course à + de 15 points. Son absence en Angleterre lui coûta très cher puisque Robix revint dans son sillage. Mais le véritable tournant se produisit en Hongrie. Simple malchance ou difficultés d’adaptation à sa nouvelle écurie ? Un peu des deux, sans doute. Toujours est-il qu’en terre magyare, Mouillanche comprit le sens du terme « bérézina ». Un timide score de 4 points, ce n’est pas bien lourd face au solide Robix. Celui-ci devint donc le meilleur rookie 2013, en attendant la 2ème moitié de saison.

Le secret de Robix, c’est sa régularité. Intégrant parfaitement le principe des 3T (pas le boys-band miteux des 90’ies bien sûr, mais l’annulation des 3 plus mauvais résultats de la saison), le talentueux rookie n’a manqué les 10 points par course qu’à 2 reprises. Il faut reconnaître que l’écurie J&R offre des conditions qui favorisent un apprentissage confortable du FMWC. La preuve, les résultats de Supermario, gagnent aussi en solidité.

C’est évident : les 2 compères commencent à récolter les fruits de leur collaboration avec les anciens de la KKE. Conseils avisés, tactiques ingénieuses, Robix et Supermario sont bien mieux armés face à un Mouillanche qui découvre à peine la compétition en équipe. Robix profitera-t-il de cette période de transition pour prendre le large ? Voilà tout l’intérêt de cette 2ème partie de championnat !

A bientôt pour l’analyse de la mi-saison, équipe par équipe…

 

Albertascari

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