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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 10:43



Le passage à vide n'a pas duré ! Pire : le faux pas du Canada n'était finalement qu'un accident de parcours. Ice a repris son imperturbable marche en avant, renoué avec la victoire et repris ses distances sur ses poursuivants.

Ice a vu juste : les Mercedes étaient le bon choix. Misant sur un pack Rosberg + Joker Mercedes, le leader du championnat a mis tous ses oeufs dans le même panier. Non seulement ça a payé, et bien payé, mais en plus, il a soigné son score en ajoutant un Magnussen +9 sous énigme.

A nouveau, ses principaux challengers n'ont vu que son aileron arrière. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé de faire mieux que lui ! Roi de l'opportunisme, Raymane a profité de la vente du pilote mystère pour obtenir Perez à +9. Présent quand il le faut, Gus n'a pas raté le très attendu Hamilton +3. Et pourtant, malgré leurs bonnes opérations respectives, les deux poursuivants échouent aux deux dernières marches du podium. Comme un air de déja vu !

La malédiction du Bonus Team

Les marabouts s'en frottent déja les mains ! Habitués aux visites incessantes de Dani, un autre concurrent a maintenant besoin de leurs services. En effet, Albertascari devient superstitieux : excepté au GP de Bahrein (où tout avait fonctionné comme sur des roulettes), à chaque fois que la Blue Sky tente un Bonus Team, le week-end est catastrophique !

A Monaco, la déroute s'annonçait d'elle-même : miser sur les Sauber, c'est envoyer un aveugle jouer à la roulette du Casino. Mais en Autriche, ça devait payer ! Alors, que s'est-il passé ? Quel sortilège a coincé Ricciardo en millieu de peloton et enrayé le moteur de Vettel ? Il doit certainement y avoir une explication rationnelle mais en attendant, Ascari voit des chats noirs à chaque coin de piste.

Les 2 G font cavalier seul

Les Blue Sky out (ou presque), c'est le retour des anciennes gloires. Juste derrière l'habituel trio de tête, Gautier et Docky accrochent le Top-5 et se rappellent au bon souvenir du FMWC Circus. Tout bénef' pour la Kiky's (nouveau podium par équipes) et surtout la Hopes, qui remporte sa 4ème victoire de la saison et renforce son ledership au classement. Le retour en forme (et en force) de Gautier n'y est pas étranger : quand les 2 G jouent sérieusement, leur team est presque intouchable.

Dernier coup de théâtre en date, le départ de Raymane ! Une absence qui s'est déja faite sentir lors du winrush : Ice et Gus privés de Mercedes cette semaine, Ray était le seul des 3 gros bras à pouvoir jouer Rosberg le lundi soir. Sans lui, les seconds couteaux avaient une occasion en or de se placer pour le week-end, et c'est Supermario qui a décroché la timballe.

Ice s'est ménagé une belle avance mais va-t-elle fondre sous le soleil estival de Silverstone ? C'est ce que beaucoup espèrent...

 

Albertascari

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 21:03



Il aura fallu attendre le 7ème GP pour voir l’hégémonie Mercedes se briser. En cause : leurs moteurs qui, semble-t-il, n’ont pas supporté la répétition des longues lignes droites canadiennes. Pochelon et Ice en ont fait les frais : le 1er pour avoir pris Hamilton, le second pour avoir misé sur le Joker Mercedes. Rebelote en Autriche : longues lignes droites, freinages importants (dans la 1ère moitié du circuit) et donc casse-tête en perspective… Les Mercedes sont-elles à nouveau un placement fiable ou bien… exploseront-elles à la figure de ceux qui leur feront confiance ?

Enfin un peu d’incertitude dans cette saison ! Le circuit précédent (Montréal) et celui à venir (Red Bull Ring) font tous les deux la part belle à la performance des moteurs… mais sanctionnent leur manque de fiabilité. C’est ainsi qu’au Canada, les Mercedes ont connu leur 1ère désillusion de l’année et ne seront peut-être pas les favorites en Autriche.

Au FMWC, même constat : pour sa 4ème association d’affilée à l’équipe Mercedes (par un pilote ou un joker), Ice, leader de plus en plus incontesté du championnat, n’a pas pu faire la passe de 4. Il a dû se contenter d’un résultat moyen mais son T-1 lui a permis de sauver largement les meubles.

Et cette semaine, c’est la grande inconnue : faut-il comme d’habitude se battre comme des chiffonniers pour les pilotes et le joker Mercedes ou faut-il se tourner vers des solutions alternatives ? Red Bull, Force India, Ferrari ou Williams profiteront-elle de l’altitude pour bouleverser la hiérarchie ? Bien malin sera le champiste qui misera sur le bon cheval.

22, v’la Raymane !

En Autriche, ils seront quelques-uns à espérer profiter de la moindre nouvelle faute d’Ice. Sur l’Île Notre Dame, Raymane s’est replacé à moins de 15 points du pilote SYBA. Pour la 4ème fois de la saison, il signe un score de 22 points (5ème podium de l’année, série en cours) et continue à jouer la régularité.

Vainqueur à Montréal, Gus reste dans le coup. Il n’est jamais qu’à 20 points du leader, soit le score moyen d’une course réussie. Et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule (mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ?), son équipier revient petit à petit dans le peloton de tête. Le sous-marin Gautier semble amorcer sa remontée : après avoir franchi la barre des 15 points à Monaco, il vient de dépasser allègrement celle des 20. Le voici 7ème au général, prêt à défier les leaders de ce championnat.

Derrière eux, les Blue Sky forment un beau tir groupé à la limite du Top-5 (Albertascari 4ème, Josc 5ème), preuve que leur naufrage monégasque made-in-Sauber est bel et bien oublié. Tenir le Top-5 sera déjà un bel exploit pour les deux équipiers qui gardent, au classement par équipes, la Hopes Racing en point de mire. Il leur faudra éviter les Bonus Team foireux et soigner la stratégie.

Et si les bonnes affaires venaient des énigmes ? Occupé à on ne sait quelle réunion occulte et clandestine, Orange a renoncé à faire le déplacement dans les montagnes de Styrie. Nous aurons donc droit aux énigmes plus abordables de Chandleur, ce qui pourrait provoquer quelques coups stratégiques. Surprises en perspective ? Peut-être. En tout cas, certains s’en frottent déjà les mains.

En attendant, d’insoutenables questions se verront enfin résolues : Kikicèkikivapêtersonmoteurenpremier ? Kèkelléquipevapasserlepremiertour ? 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 12:40



Le Colonel O’Neill serait fier de ses nouveaux poulains : pour leur retour sur terre, les pilotes Stargate montent tous deux sur le podium monégasque et offrent à l’écurie de Cheyenne Mountain la 1ère victoire de sa courte histoire. Seul Ice leur a résisté, preuve que, même en maîtrisant les trous de ver et les perturbations de l’espace-temps, la principale adversité vient toujours de sa propre planète.

Il s’en est fallu de peu que Supermario et Robix n’atteignent le firmament de la galaxie FMWC. Ils ont presque tout raflé : victoire par équipe, doublé au prono qualif’, podium, … Il ne leur a manqué que le plus important : la victoire individuelle. Et pour les priver du plus beau des trophées, un seul favori pouvait leur résister : Ice, bien sûr !

Déjà dominateur depuis la Chine, Ice a franchi un nouveau palier : 1ère victoire de la saison à + de 30 points, pack maximisé (pilote de pointe + Safety Car + Bonus), équipier assurant les points pour l’équipe… le leader actuel ne se contente pas de mener, il veut tout écraser ! Et plus ça va, plus l’écart se creuse avec ses plus proches adversaires.

Tout avait commencé sur les chapeaux de roues pour le trio de tête : Hamilton pour Ice (sur winrush), Magnussen +6 pour Gus et Massa pour Raymane (avec le Joker Merco !). Tous 3 avaient des raisons d’espérer… Derrière eux, les seconds couteaux ont tenté quelques coups de poker : les Stargate se sont emparés de Rosberg et Ricciardo, Schuminator de Vettel, Miki de Perez et Crouzz d’Alonso.

Pendant ce temps, les Blue Sky ont combiné stratégie et synchronisation. Dans une manœuvre digne d’une chorégraphie de Kamel Ouali, Albertascari et Josc ont chacun pris une Sauber (à une seconde d’intervalle !) pour jouer le Bonus Team. Une prise aussi harmonisée qu’inutile car les Sauber iront toutes les deux cogner les rails monégasques, causant de désastreuses conséquences au classement.

Mais revenons à nos favoris. Une fois bien armés dès le début de semaine, il ne leur restait plus qu’à aborder judicieusement la 2ème partie de ventes. Pour s’imposer, il fallait ne rien lâcher, ne rien laisser au hasard, … exactement la façon de procéder d’Ice. Associant rapidité et exploration, il s’est approprié la SC (toujours payante à Monaco) et a déniché le Kobayashi +10 qui manquait à son pack (qu’il a ensuite revendu pour assurer 5 points bonus). En comparaison, le Raikkonen +1 de Gus s’annonçait bien impuissant face à l’armada d’atouts mis en poche par Ice.

Un nouveau prétendant au classement par teams

Le résultat est sans appel : Ice dépasse la barre des 30 points (31 unités), relègue Raymane à 9 points et Gus à 11. Les Stargate ont bien essayé de l’approcher en marquant 9 points (sur 9 possibles) en qualifs mais même les héros de l’espace sont impuissants face à la vague glacée. Rien à espérer non plus du côté de Pochelon, absent surprise du week-end, ni d’Albertascari, victime du tête à queue fatal de Gutierrez. Contraints à laisser le trio de tête s’échapper, les voilà même sous la menace des voyageurs galactiques, Robix et Supermario.

Une menace qui s’étend jusque dans le classement par équipes. La Blue Sky a tout perdu à Monaco, suite à sa tactique 100% Sauber. La voilà dépassée par la Hopes ET la SYBA… et même inquiétée par la Stargate qui remonte de façon spectaculaire. Contrairement au classement pilotes, où Ice étale toute sa supériorité, celui par équipes n’a sûrement pas fini de nous surprendre.

Après 10 saisons de bons et loyaux services (… ou épisodes, devrait-on dire), l’équipage Stargate cherche encore la clé de la Porte aux Étoiles. Mais pas pour longtemps ! Une fois passé ce dernier palier, de nombreux succès s’ouvriront à eux. À leurs adversaires de se montrer d’autant plus vigilants…

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 09:53



Abordons à présent les choses sérieuses… Azur va-t-elle enfin rejoindre les fêlés du FMWC ? A-t-elle des conseils à leur donner ? C’est ce que nous allons voir…

BN : Parlons maintenant du forum et plus particulièrement de la section Jeux... Tu y es très active (pronos F1, formules annexes, photos). Qu'est-ce qui te plait dans ces sections ?

A : Là, c'est juste que je trouve sympa de comparer ce qu'on pensait avant le week-end avec ce qu'il s'est réellement passé. Pour le GP2 et la FR3.5, c'est plutôt pour défendre l'honneur du forum.

BN : Tu te débrouilles plutôt bien dans les pronostics... Tu as une méthode particulière ?

A : Heu bof, je trouve que je suis plutôt moyenne. Je fais au feeling ! Je tiens pas mal compte des résultats de chaque pilote sur ce même circuit, et de son équipe. Et de la forme du moment. Rien de spécial donc.

BN : De tous les jeux où tu participes, il n'y a qu'au FMWC que tu n'as pas sauté le pas... Qu'est-ce qui t'en empêche ?

A : Je n’ai absolument rien compris au règlement quand j'ai essayé de le lire. Et parmi tous mes défauts, j'ai celui de lâcher très vite prise quand je comprends pas du premier coup.
Et puis d'après ce que j'ai compris, ça demande pas mal de temps ?

BN : Ça dépend : ça se joue du lundi soir jusqu'à la fin de la semaine. Si tu attrapes un pilote intéressant en début de semaine, tu es tranquille jusqu'au samedi, sinon tu restes à l'affut pendant la semaine. 

A : En fait, je n'ai toujours pas compris le principe d'attraper un pilote, ni à quoi ça sert. Quand j’étais ado, je passais beaucoup de temps sur le forum. Mais aujourd’hui, je n'y reste pas plus que quelques minutes d'affilée. Donc ouais, je pense que ça prendrait trop de temps.

BN : As-tu déja été contactée par certains forumistes pour faire équipe ?

A : Oui mais j'ai toujours la même réponse (car c’est la stricte vérité) : je ne comprends rien à ce jeu. Donc je préfère décliner .

BN : Et si tu avais moins de réticence pour jouer au FMWC, y aurait-il une équipe qui t’attirerait particulièrement ?

A : Vraiment aucune idée ! Je ne connais pas assez bien le jeu ni ses participants. J’ai juste remarqué ceux qui ont les jolies signatures de la saison 2014. J’ai parfaitement compris l’importance du FMWC dans le forum mais c’est une partie qui m’est complètement inconnue.

BN : A ton avis, sur quels pilotes faudra-t-il miser pour cette course ?

A : Coletti, Palmer, Nasr, Evans... ah pardon, on parle de F1. Bah en F1 c'est la voiture qui fait tout, donc les pilotes Mercedes… C'était serré entre eux en qualifs l'an dernier, mais en course Rosberg avait bien creusé l'écart. Peut-être que cette année Lewis prendra sa revanche, j'en sais rien, attendons de voir les essais.

BN : Et à part les Mercedes ?

A : Les autres auront très peu de chances. L'an dernier, la Mercedes ne dominait pas, pourtant ils avaient gagné à Monaco. Donc j'ai peu d'espoir... A moins qu'il ne pleuve !

BN : Et le Joker Safety Car ? Il aura toute son importance, non ?

A : Maldonado est toujours en piste… entre les rails et ses petits camarades, il aura de quoi s’amuser (rires). Donc oui, il y aura des chances de Safety Car.

BN : Eh bien, merci d’avoir partagé ton expérience de Monaco et de ce Grand-Prix si particulier. J’espère que tu apprécieras l’article.

A : Je prépare déjà mon bic rouge. Ce sera un point par faute !

 

Albertascari

 

 

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 03:00



Azur a encore de nombreuses choses à nous raconter. Notamment les raisons de son intérêt pour les formules de promotion et leurs futurs champions.

BN : Tu t’intéresses aussi aux catégories inférieures (GP2, GP3, World Series by Renault, …). Comment t’est venu cet intérêt ?

A : Là encore, tout a commencé à Monaco. En 2005, j’ai commencé à aborder les pilotes de F1 mais j'ai vite compris que ce ne serait pas du gâteau pour le faire tranquillement. Du coup, j'ai tapé plus bas : le GP2 d’abord, puis le GP3 ensuite et la FR3.5 (ndlr : devenue ensuite World Series by Renault).

BN : Et tu as pu aborder certains pilotes ?

A : Tout à fait ! Ils sont plus accessibles, souriants, pas harcelés par les fans. C'est comme ça que j'ai pu discuter et me faire des souvenirs sympas avec Magnussen, Vandoorne, Buemi, Evans et bien d’autres.
J'avais aussi beaucoup aimé la première saison de GP2 en 2005, du coup j'ai vite accroché et j'adore toujours autant cette série. Il y a plus de bagarres qu'en F1, plus de suspens. A force de descendre de catégories, je suis arrivée jusqu'au karting et c'est aussi très chouette à suivre. Bien mieux que la F1, même.

BN : C’est peut-être toi qui va dénicher le grand champion de demain !

A : N’exagérons rien ! (rires). Simplement, je trouve sympa d'observer l'évolution de carrière des jeunes pilotes.

BN : Il y a donc certains pilotes de F1 actuels que tu as vu rouler en formules de promotion ?

A : Bien sûr. Une grande partie. J’ai même une anecdote assez drôle avec Vettel…

BN : Il n’était pas encore champion, je suppose.

A : Non, c’était en 2007 : c’était encore un jeune inconnu. Je le vois passer et je l'appelle comme l'appelaient les Allemands à l'époque "Sebi !". Il s'arrête, on discute 3 secondes, et je lui demande une photo. Je la prends comme avec Ralf : l'appareil photo tendu devant moi. Il se marre : "Ca va jamais marcher !". Il s’est bien foutu de moi mais il avait raison, on ne voyait qu'un œil de ma tête (rires). Plus tard, il repasse en habits BMW-Sauber. Une horde de personnes se rue sur lui (juste à cause de sa chemise, hein !). Mais personne ne savait qui c’était ! Je me suis escrimée à leur expliquer : "Sebastian Vettel !! Third driver BMW-Sauber !!". Quand Vettel me signe l'autographe et m'entend expliquer son nom aux autres, il relève enfin la tête, me reconnaît et me balance un énorme sourire rien qu'à moi.

BN : Tu veux dire que certains fans abordent des pilotes sans avoir la moindre idée de qui ils sont ?

A : Incroyable, hein ! Ça m’est aussi arrivé avec Sam Bird.

BN : Ah, une nouvelle anecdote ?

A : Je pourrais vous en faire tout un roman ! Cette fois là, j’étais avec Lolotte du forum. Je pense que c’était en 2011. J'attends à La Rascasse en discutant avec Lolotte. Sam Bird arrive, cool. Evidemment, personne ne sait qui il est donc je suis seule à me diriger vers lui. On parle quelques instants de sa saison de GP2 et quand je me retourne... au moins 20 personnes se précipitent sur lui ! Carnet tendu, stylos ouverts... une bousculade pas possible… alors qu’aucun ne savait qui il était !! Je ne comprendrai jamais qu'on se bouscule pour avoir l'autographe d'un mec qu'on ne connaît pas. Le pauvre Bird s'est retrouvé avec des tonnes d'autographes à signer et il ne pouvait plus s'en défaire. Le fou rire qu'on s'est pris, avec Lolotte !(énormes rires)

BN : Et tu repars cette année pour de nouvelles aventures. Y a-t-il des pilotes que tu espères rencontrer ? 

A : Il y en a peu que je n'ai encore jamais rencontrés, mais Marciello est de ceux-là. J'espère bien le croiser. J'espère aussi revoir Vandoorne, Nasr, Evans, entre autres.

(à suivre)

 

Albertascari

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 03:00



Retour à Monaco, sur le Rocher, avec Azur, qui nous parle cette fois des caractéristiques du Grand Prix monégasque, mais aussi de son admiration (pour ne pas dire dévotion) au moins estimé des Schumacher… 

BN : Venons-en à la course… Pourquoi le Grand Prix de Monaco est-il pour toi un rendez-vous incontournable ?

A : Parce que c'est le Grand-Prix le plus proche de chez moi. Si le Paul Ricard revenait au calendrier, il y aurait match. Je suis pile entre les deux circuits, à 1h10 de chacun environ.

BN : Ce Grand-Prix a ses détracteurs. Piste étroite, manque de dépassements… Que répondrais-tu à ceux qui jugent ce circuit inadapté à la F1 moderne ?

A : Je ne peux pas leur donner tort. Le GP de Monaco est malheureusement un des plus pénibles à regarder chaque année. Il y a tout de même des exceptions en cas de pluie (96’, 97’, 2005). Mais le challenge et l’intérêt de ce circuit sont ailleurs ! Grâce à la proximité des rails, le tracé sinueux, ça change des circuits modernes insipides qui offrent 50 mètres de dégagements bétonnés.

BN : A combien de GP as-tu déjà assisté ?

A : Le dimanche, aucun. La course est trop chère. Mais en ce qui concerne les séances d'essais et de qualifs à Monaco, je n’en ai raté aucune depuis 2003. J'avais 15 ans, j'en ai maintenant 26… faites le compte, ça en fait 11 déjà !

BN : Tu as donc réservé toute ta fin de semaine ?

A : Plus maintenant ! Avant j'y allais jeudi - vendredi - samedi quand le GP de Monaco tombait le week-end de l'Ascension. Mais depuis que Bernie s'est amusé à changer les dates, je me contente de mercredi (pour l’ambiance) et samedi.

BN : Parmi ces 11 éditions où tu as pu âtre présente, y en a-t-il eu une plus marquante que les autres ?

A (du tac au tac) : 2005, sans hésiter ! Rien que d’en parler, j'en ai encore des nœuds dans l'estomac. 

BN : Pendant la séance qualif’, donc ?

A : Oui. Cette année-là, les pilotes s'élançaient encore un par un. J’étais placée aux Bureau de Tabacs, attendant nerveusement le tour de MON pilote. Il s'était pris une pénalité débile d’ ½ seconde sur son temps à cause d'une erreur de Michelin jeudi. Et je sais qu'il va vouloir rattraper ce retard. Du coup, je stresse comme une malade. Il arrive... et sous mes yeux, il touche légèrement le rail intérieur du Bureau de Tabacs. Oh le con ! (sic). Et dans la seconde qui suit, ça l'envoie dans les rails en face. Ce bruit ! Ce bruit de la Toyota contre les rails... Il est gravé à vie dans ma mémoire. Dans les tribunes : le silence total. La Toyota est complètement détruite et finit doucement sa course plus loin. Puis il sort de sa F1. Ouf ! La peur qu'il m'a foutue ce jour-là...

BN : Inutile de préciser que le pilote en question n’est autre que Ralf Schumacher (sourire embarassé d’Azur). Qu'est-ce qui t'a fait préférer le cadet des Schumacher ?

A : On touche un point sensible, là (rires). Je ne suis même pas sûre d'expliquer le début de manière rationnelle.

BN : On ne t’en voudra pas…

A : J'ai commencé à suivre la F1 mi-1995 et après Spa 95’, j’ai d’abord été supportrice de Michael Schumacher. Début 1997, j'avais 9 ans et je suis tombée sur le GP du Brésil. J’ai vu qu'il y avait le petit frère j'ai vu son sourire, et... j'ai craqué.

BN : Effectivement, ce n’est pas très objectif…

A : Je vous avais prévenu ! Au fil des GPs, je suis vite devenue accro. Et puis il y a eu de véritables démonstrations de pilotage. Comme à Monaco en 97’ sous la pluie (malheureusement, ça s'est terminé dans le rail mais ça commençait bien), Silverstone 98, Spa 98, Magny-Cours 99… Sa personnalité m'attirait aussi… vous n'allez pas me croire, mais il est vraiment bourré d'humour).

BN : Ton admiration pour lui n’a jamais décliné, donc ?

A : Pas du tout. A 11 ans, je ne suivais que lui, je n'attendais que ses déclarations. J'ai failli tout casser quand ce putain de Bridgestone a éclaté au Nürburgring en 1999 et a ruiné sa superbe course. J'ai grandi et je suis toujours restée attachée à lui. C'est un tout : pilotage, personnalité... (son regard se perd) et punaise, son sourire ! Il y a beaucoup d'autres pilotes que j'apprécie, certains même énormément, mais lui… (piquant un fard) Il est toujours resté mon seul et unique chouchou.

BN : Tu as déjà eu l’occasion de le rencontrer ?

A : Oui, à mon plus grand bonheur, et vous allez voir : c’est assez drôle.

BN : Les anecdotes les plus drôles sont les meilleures. Quand cela s’est-il passé ?

A : En 2007. Vraiment une saison pourrie : 1 seul point au compteur pour Ralf, rumeurs dans tous les sens… je sentais qu’il ne serait pas de bonne humeur. Je le vois de loin arriver à la Rascasse (je dois avoir un radar, c’est pas possible !), mais il voit qu’il y a plein de monde, donc il dévie pour sortir par le port. Je vais au port… mais Button sort juste devant lui, du coup il y a plein de fans complètement cinglés qui rapplique. Il change donc ENCORE de parcours et retourne à La Rascasse où il n'y a plus personne... sauf moi. Je l'appelle, mais d'une voix complètement éteinte ! Je me dis que jamais il ne va m'entendre. Pourtant, il s'arrête, attend que je le rattrape et me demande ce qu'il y a. Je lui demande si on peut faire une photo, il accepte, et... tous les fans qui étaient avec Button rappliquent et il a été obligé de tout signer. Je lui ai foiré sa stratégie d'anonymat. (rires)

BN : Un bien beau souvenir, on dirait.

A : Malheureusement, je n’en ai pas de trace… j’ai raté la photo ! Il est très grand, faut dire !

BN : Pas de chance !

A : De toute façon, ce que je préfère, ce sont les anecdotes. Les photos aussi, bien sûr. Les autographes un peu moins, mais le mieux, ce sont clairement les anecdotes.

(à suivre)

 

Albertascari

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 01:34

Preview Monaco – Une reine au pays des princes(ses)
 
Chaque année c’est pareil. C’est à Monaco que la F1 (et donc le FMWC) atteint le paroxysme du prestige. Il nous fallait donc un consultant de choix… non pas un mais une seule forumiste pouvait y prétendre. Une forumiste qui connaît la Principauté de Monaco et, forcément, son Grand-Prix par cœur. Une forumiste appréciée unanimement par ses pairs, une forumiste que tous les champistes ont voulu s’arracher… en vain. Elle n’a toujours pas décidé de participer au FMWC mais bien de collaborer avec le Bing News pour nous éclairer sur ce GP de Monaco. Perché sur la place d’Armes du Vieux Monaco, entre le Palais Princier et une vue imprenable de Fontvieille en contrebas, je vois mon invitée arriver, enthousiaste comme toujours. Monaco a son Prince et ses princesses ; notre reine à nous, c’est… Azur !
 
Bing News : Tu es quasiment devenue l’office du tourisme de la Principauté de Monaco sur le forum. Comment en es-tu venue à apprécier autant cet endroit ?
 
Azur : Ca va être long, j'espère que vous avez un bon oreiller (rires).
 
BN : Commence par ta 1ère visite ici…
 
A : Le premier souvenir que j'en ai, c'est quand j'y suis allée à l'âge de 7-8 ans, avec l'école. C’était un truc qui s'appelait "la fête des enfants". On avait rencontré Albert et une de ses sœurs (mais alors laquelle, j'en sais rien).
 
BN : Ça a du être une expérience mémorable !
 
A : A vrai dire, je m'en fichais. Ce qui m'avait surtout marquée, c'était à quel point je m'étais sentie à l'aise dans cette ville pourtant inconnue jusque là. Je n’étais pas perdue du tout, au contraire, je m'y étais sentie comme à la maison. D’ailleurs, quand j'y suis retournée quelques mois plus tard en famille, même sentiment : j'étais comme un poisson dans l'eau.
 
BN : Qu’as-tu apprécié particulièrement ?
 
A : C'est propre, on s'y sent en sécurité, il y a la mer et de magnifiques immeubles (le Casino et le Palais princier, entre autres). Le côté historique du Rocher ajoute du charme à la principauté, sans oublier d’autres chouettes endroits (jardins, musées...).A force d'y aller, je m'y suis attachée.
 
BN : Puisque tu connais bien le coin, quels activités annexes, ou quels endroits utiles conseillerais-tu à un spectateur qui se rend GP de Monaco ?
 
A : Assurément d'aller visiter le musée océanographique et le jardin exotique. Aux alentours, c'est aussi sympa de grimper à la Tête de Chien (l'espèce de gros roc qui surplombe la Principauté), on a une belle vue. Et il y a de très beaux villages aux alentours, comme Eze ou Roquebrune Cap Martin et son château.
 
BN : Quand on parle de Monaco, on parle aussi de son club de foot…
 
A : Alors, je précise pour ceux qui aiment se foutre de ma pomme, genre Gautier (sic), que j'ai aimé la ville de Monaco avant le club. J'ai commencé à suivre le foot en 1998 avec la Coupe du Monde puis je me suis dit : "Voyons voir qui il y a en D1… Oh, Monaco, cool ! La seule ville de D1 dans laquelle j'ai posé les pieds ! Et en plus j'adore cette ville." Et hop, ma passion pour l'ASM a débuté et n'a cessé de grandir.
 
BN : Son stade est justement visible d’ici, juste derrière le port de Fontvieille. Cette question a déjà suscité beaucoup de débats et t’a déjà fait vivement réagir sur le forum. Mais que répondrais-tu à ceux qui critiquent le manque d'affluence au stade Louis II ?
 
A : Plusieurs choses :
- La proximité d'un gros club identitaire  – l’OGC Nice – d'un côté et de l'Italie de l'autre côté, ça n’aide pas.
- Ce n'est pas parce qu'il y a peu de personnes au stade qu'il y a peu de supporters. Ça se voit quand il s'agit de remplir les parcages dans la France entière : l'AS Monaco a plein de supporters répartis sur tout le territoire.
- Peu de résidents monégasques vont au stade : soit ils sont âgés, soit ce sont des étrangers qui n'en ont rien à faire du club. Le contraste avec Lyon, Marseille, Paris, Bordeaux, etc... est frappant : ce sont les habitants des villes qui remplissent leurs stades. Pas à Monaco ! Les supporters viennent de plus loin. Et ce n’est pas facile pour eux de s'organiser pour être à l'heure. Je prends mon cas : je suis à 100 bornes donc malheureusement, les matches en semaine et le dimanche soir, c'est sans moi : je bosse !
 
BN : Les critiques peuvent passer leur chemin, donc ?
 
A : Au final je m'en fiche, c'est la qualité qui compte, pas la quantité, tiens ! (rires).

(à suivre)

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:36



La machine est lancée ! Après avoir tourné autour de la victoire pendant 3 Grand-Prix, Ice l’a enfin obtenue en Chine. Mais il ne s’est pas arrêté en si bon chemin : sa 1ère place en Espagne, synonyme d’implacable doublé, a de quoi inquiéter ses adversaires. Heureusement pour eux, le T-1 prive Ice de gros points, divisant par 2 la significative avance qu’il s’était octroyée sur raymane. Le manager de la SYBA va-t-il nous faire une saison à la Hamilton ? En tout cas, son fidèle équipier Adoum a enfin montré qu’il pourrait être un bon Rosberg.

Le championnat 2014 semble avoir trouvé son maître. Ice vient d’aligner 2 victoires consécutives (Chine – Espagne), renforçant ainsi une place de leader qu’il n’a jamais quittée depuis le 1er jeu d’intersaison. Les autres favoris savent qui est l’homme à battre, désormais. La saison est longue mais il est quand-même possible de distinguer une certaine hiérarchie dans cette cuvée 2014 du FMWC.

Derrière Ice, raymane (3ème à Barcelone) et Gus (5ème) sont les challengers de cette saison. Auteur d’une saison méritante l’an passé mais trop juste pour jouer le titre, le meilleur des solitaires joue cette fois crânement sa chance. Autant de podiums que Ice (4) mais une seule victoire au compteur : voilà pourquoi Ray est relégué à 9 points du leader (et sans le T-1, on en serait déjà à 18 !). Quant au bassiste le plus en vue du champ’, il poursuit sur sa lancée de sa belle fin de saison dernière. Après avoir accédé in extremis au Top 5 de 2013, Gus s’installe solidement sur le podium de ce championnat et continue de menacer le leader.

On pensait voir Pochelon dans ce trio… et il n’en est pas loin ! Il a loupé le podium espagnol de peu et n’a pas encore connu le succès cette année. Mais grâce à sa 5ème place actuelle au général, il garde le podium en point de mire. Seule ombre au tableau, l’inattendu Albertascari qui lui barre la route. Le manager de la Blue Sky a tenté un nouveau coup de poker du mardi matin mais le succès rencontré à Bahreïn ne s’est pas reproduit. C’est donc fort logiquement qu’il profite du T-1 pour effacer son piètre résultat espagnol.

Les effets du T-1… pas bénéfiques pour tout le monde

Tout compte fait, on ne parle plus que de lui… le T-1 ! Stabilisateur en tête, bouleversant derrière, ses effets sur le classement sont contradictoires. Sans le T-1, Ice aurait déjà 18 points d’avance sur Raymane, soit le double de son avantage actuel. Gus, lui, serait déjà revenu dans les basques de Raymane et aurait plus de 10 points d’avance sur Albertascari. Au lieu de ça, son retard sur le 2ème est plus important que son avance sur le 4ème.

Ascari peut vraiment remercier le T-1 ! Il lui permet de ne pas être trop distancé du podium, de doubler son avance sur Pochelon (8 points au lieu de 4) et de garder la tête au classement par équipes. En Espagne, la Blue Sky a marqué 8 points de moins que la Hopes. Mais pour les 2 teams, ce Grand-Prix a été synonyme de pire résultat du début de saison. Alors : on efface tout et statu-quo entre les 2 ! La 1ère place précaire des bleus ciels (pour 2 points) durera donc un GP de plus.

Continuité devant… et chamboulement derrière ! Au petit jeu du T-1, certains s’en sont mieux sortis que d’autres. C’est ainsi que J-L et Supermario ont réintégré le Top-10 suite à une perte de points minimale. Du coup, Docky et Noodless reculent, ayant plus à perdre. Derrière eux, Robix et Dani font également un intéressant bond en avant, au détriment de Gautier. Abonné cette année aux courses moyennes, l’éternel numéro 2 (ou 0, au choix) reproduit sa tactique de 2013, à savoir : avancer en mode sous-marin. Mais attention : à plonger trop en profondeur, le Clermontois risque fort d’atteindre l’Atlantide et d’être bloqué dans sa remontée.

Un seul concurrent se désintéresse de toutes ces considérations : c’est Adoum ! Quand il joue, c’est minimum pour le podium. Depuis Suzuka 2012, il n’a joué que 3 fois… pour une victoire et 2 accessits. Un rendement maximal très utile pour son équipe également : la SYBA a surpris tout son monde par un doublé magistral à Barcelone. Plus surprenant encore : le team d’Ice, 3ème au classement par équipes, n’est pas si loin que ça du duo de tête Blue Sky – Hopes. Si Adoum se reprend au jeu, Gus, Gautier, Josc et Albertascari auront du mouron à se faire.

Le hérisson supersonique sera-t-il attiré par le prestige des rues monégasques ? Si oui, il ne sera sans doute pas le seul. N’oublions pas que ce rendez-vous azuréen sera aussi la 2ème manche du Grand Chelem du FMWC (le mini-championnat inventé cette année) et devrait donc attirer un plus grand nombre de participants. Les concurrents qui miseront sur les stratégies à gros bonus pourraient s’en mordre les doigts. A moins d’inclure dans son pack une Mercedes… et pas forcément une W05. 

 

albertascari

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 20:52



Après d’indispensables explications sur le passage à l’heure d’été, la Bing News remet le couvert et vous éclaire sur une phase délicate et décisive d’un Grand Prix de Formule 1…
 
Bonjour ! Ou bonsoir si vous passez à table.
 
La majorité d’entre vous connaissent pour la plupart les tenants et aboutissements de ce qu’on appelle communément : un arrêt aux stands. Mais si vous autres, affectionados de F1, connaissez la chansonnette, il n’en va pas de même de votre entournage.
 
« Saperlotte ! Pourquoi diable ce pilote perd-il du temps en stoppant pour s’arrêter ? », vous poseront-ils. Vous remarquerez – t – aisément que leurs tentations d’explication diverses et variables ne manqueront pas de loufoquerie : « peut-être s’est-il ankylosé le canal carpien du poignet ? », « sans doute doit-il se rilaxer et se divertir les jambes ? »… « Il doit sûrement satisfaire son envie d’un besoin naturel », ou encore « Il est rentré raconter à son pote mécano la dernière blague à la mode du moment », oseront les plus foirfelus.
 
Ce ne sont pas les théorèmes fumeuses qui manquent mais, au risque de désavoir vos amis, l’explication est bien plus banalisée et terre-à-tête : ce pilote procède simplement à un « pin’s stop ». « Pits post » chez nos amis anglophobe, « arrettostampa » de l’autre côté des Alpines ou encore « passage au puits » dans les lointaines contrées outre-Manche du Canada.
 
Alors, pourquoi cette pratique a-t-elle corps pendant un Grand Prime, et à quoi sert-elle ?, demanderont les non-initiés… Explication.
 
Pendant la course d’un Grand Prix de Formule automobile, les voitures voient leurs pneus être soumis à de terribles pressures et à une impitoyante érosion de leur usure. Détérioration dégressive de la gomme, instabilité glissante en virages, tête de queue, sortie de route de piste… et bardaf ! C’est l’embardée.
 
Un autre danger guette le pilote non-averti : la crevaison d’un pneu plat qui éclate. Pour éviter tous ces désagrègements, une seule solution s’impose obligatoirement d’elle-même : le pré-cité « pile stop ».
 
La procédure adéquate pour remplacer un changement de roue est la même que celle utilisée par vous et moi. Primo : immobiliser le véhicule puis l’élever en hauteur à l’aide d’un cric à manivelle. Segondo : dévisser un à un les boulons retenant la roue à son logis mécanique. Tersio : Retirer la roue usagère et la remplacer par la roue de secours. Quaterno : fixer ce nouveau moyen sphérique de révolution circulaire et enfin quintro : récupérer votre levier en reposant le véhicule sur le sol aussi ferme que la planche des vaches. Et voilà le travail !
 
Si ces 7 travaux d’Hercule, si j’ose dire, n’ont plus de secret pour vous, rappelez-vous cependant que les garagistes de la F1 réalisent cette manœuvre en moins de 4 dixièmes de secondes. Vous conviendrez aisément que ce travail n’est pas à la porte du 1er né de la dernière pluie.
 
Il me reste un dernier aspectre à aborder au sujet des « pit prost », et non des moindres importants !, c’est leur influence sur le FMWC. Vous n’êtes pas sans ignorer de savoir – pour y jouer vous-mêmes – que le résultat des pilotes dévermine celui des forumistes dans ce jeu qui fait la pluie et le printemps du forum depuis presque 10 siècles.
 
Ainsi, un leader proviseur de la course peut très bien perdre sa couronne en bas de son piédestal si son pilote s’arrête au stand trop tard. Il aura inopignément roulé trop longtemps avec des pneus usagés jusqu’à ce que la corde cède. Une position ou deux de perdues, joker pénalisatoire par handicap, et bardaf ! c’est la chute au classement.
 
C’est donc bel et bien QFD : au moins un pilote rentre plus tôt avant ses adversaires, au plus les points gagnés par le forumiste concerné rapporteront moins plus tard … et inversement ! Bonne course.

 

Albertascari

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 18:34



Un vieux briscard sur le retour, un quasi néophyte sans complexe et un outsider régulier : tel est le podium provisoire de ce championnat 2014. Un podium atypique, surprenant, sur lequel les ex-champions et autres favoris manquent à l’appel. Ces habituels leaders du FMWC doivent bien vite se reprendre s’ils veulent récupérer leurs top positions davantage conformes à leur prestige.

Quel champiste n’a jamais rêvé de vivre ne serait-ce qu’une aventure de son héros d’enfance ? Surtout quand ce héros s’appelle Michel Vaillant ! Un personnage imaginaire mais bel et bien mythique pour tous les fans de F1 tant il représente à lui seul le talent, la bravoure, la correction, la loyauté, … bref, l’excellence ultime en matière de pilotage. Par ses coups de volant précis et décisifs, le pilote vedette de l’équipe Vaillante a bercé et enthousiasmé nos enfances. Au point que, s’il fallait choisir une autre vie, on opterait sans hésitation pour la sienne.

Alors, si la F1 nous est inaccessible, il nous reste le FMWC pour vivre les mêmes aventures par procuration. Et cette semaine, la réalité rejoint la fiction ! Plus précisément : le 32ème album des aventures de Michel Vaillant : « La révolte des rois ».

Dans ce tome, les gros bras de la saison 1977 de F1 (Lauda, Hunt, Andretti, … Vaillant et consorts) connaissent un début de saison mitigé. Ils se retrouvent devancés par d’insouciants débutants (Tambay, Brown, Folker, Mühlen et surtout, l’impertinent Alfredo Fabri) portés par une insolente réussite. Les favoris remettront bien sûr les pendules à l’heure au fil de la saison (conclue par le titre de Michel Vaillant) mais ils auront aussi retenu la leçon : la relève est impatiente de les renverser ! Et il ne tient à peu de choses que cette nouvelle génération ne prenne le pouvoir.

Ce mauvais pressentiment, c’est aussi ce que doivent connaître en ce moment les favoris du FMWC. Certains restent en embuscade (Gus 4ème, Pochelon 5ème) et n’attendent qu’une chose : reprendre énergiquement la position qui leur est due. D’autres connaissent des débuts hésitants et sont englués dans le ventre mou, voire les profondeurs du classement. C’est le cas de Docky (7ème), Gautier (9ème) et Miki (19ème). Ils auront tout intérêt à faire une suite de saison à la Michel Vaillant, de solides prestations lors des courses à venir, pour espérer avoir un rôle à jouer dans ce championnat.

Pour le trio de tête (Ice – Albertascari – Raymane), c’est le contraire. Arrivés au sommet, les seules alternatives sont de s’y accrocher vaillamment ou de connaître une chute vertigineuse. Heureusement pour Ice et Raymane, leur expérience leur permet de garder la tête froide et de gérer leur avance en toute sérénité.

Une saison à la Alfredo Fabri ?

Mais comment Albertascari va-t-il gérer cette réussite soudaine et inattendue ? Et s’il venait à reculer dans la hiérarchie, s’en reléverait-il ?

Dans la BD, le jeune Alfredo Fabri était parvenu à se maintenir sur le podium provisoire jusqu’à mi-saison. Mais il ne put suivre le rythme de ses expérimentés adversaires et retomba peu à peu dans l’anonymat. Après une timide éclaircie (sous le déluge !) à Monza et un podium plutôt chanceux, ce fut le coup de grâce à Mosport. Voiture détruite, ras-le-bol de son oncle et fin de son précieux financement : ce dernier faux pas sonna la fin de carrière pour ce jeune Italien prometteur mais encore trop impétueux.

Bien sûr, loin de nous l’idée de prévoir une telle tragédie sportive pour Albertascari. Mais se retrouver trop haut trop tôt peut se révéler davantage un handicap qu’une bénédiction s'il ne possède pas d’assez larges épaules. La suite de la saison nous révélera si les ressources du manager de la Blue Sky sont dignes d’un roi du champ'.

En attendant, s’il venait à s’effondrer, son équipier pourrait prendre la relève. 6ème au général, candidat sérieux à la victoire à la Bahrein, Josc serait déjà en train de lorgner vers le podium s’il n’avait pas suivi une inexplicable stratégie d’équipe. Dans le désert de Sakhir, le plus chevronné des 2 Blue Sky a passé toute sa séance qualifs à aspirer Ascari pour le mener vers la pôle, au détriment de ses propres résultats.

Se révolter pour dominer à nouveau

Mais au-delà du seul Josc, c’est tout un peloton qui salive avidement vers le trio de tête. Au moindre faux pas de l’un d’eux, cette horde de furieux fera tout pour les devancer, l’un après l’autre, à la moindre occasion.

Popoche, Gus, Gautier et tous les autres favoris n’ont jamais été aussi dangereux. Le message est clair : les Rois du FMWC veulent récupérer leurs trônes. Ils veulent dominer ce championnat sans partage. Alors, qu’ils se révoltent ! Et cette révolte est en marche… « La Révolte des Rois » !!

...
Au risque d’annuler l’effet solennel de cette fin d’article, précisons tout de même que 2 questions seront rapidement résolues : Kikicèkikiserabonusé  ?Kankecèkekeyauralesénigmes ?


Et après toutes ces années, saura-t-on enfin qui a remporté le GP du Mont Fuji et terminé second du championnat derrière Michal Vaillant?

 

Albertascari

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