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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 16:38

Toute bonne chose a une fin. Même s’il se renouvelle chaque année, le FMWC n’échappe pas à la règle. Cette quinzaine est décisive pour le champ’ : les GP d’Austin et d’Interlagos ne sont séparés que d’une semaine. Pour marquer le coup, nous nous sommes entretenus avec un consultant de luxe qui a fait les beaux jours du FMWC d’autrefois.

« Go West », chantaient les Pet Shop Boys… « Un peu plus à l’ouest », radotait le Professeur Tournesol… « Wild Wild West, yeepee oh yeepee eh », rapait Wild Smith (pas trouvé meilleure référence)… c’est presqu’au bout du monde que m’attend notre invité tant espéré, réputé pour son expérience et son sens de l’analyse du FMWC.

Oui, enfin, bout du monde… c’est la Bretagne, quoi. La traversée du Nord de la France d’est en ouest me laisse le temps de me réjouir de cette entrevue. Ça promet d’être instructif ! Perdu dans mes pensées, je m’imagine interroger Astérix il y a 2050 ans. C’est que les plages d’Armorique seront très proches de ma destination. Et c’est dans une des nombreuses forêts du Finistère que je me rends, autrefois pleines de sangliers. Mais aujourd’hui, c’est un autre animal qui m’intéresse…

Brest n’est qu’à quelques kilomètres et pourtant ici, la végétation est reine. Je me remémore les indications indispensables de mon hôte… 3ème sentier à gauche, compter 15 hêtres puis tourner à gauche devant le dolmen, passer devant les 2 menhirs dédiés au Druide Inconnu et frapper à la porte du terrier voisin. La porte s’ouvre et je rencontre enfin le Stirling Moss du FMWC (mais avec titres)… Goupilrider !!!

« Vous verrez, c’est une tanière de luxe mais un peu bas de plafond », me prévient-il. En effet, l’endroit est cossu mais surtout très chaleureux. Dame Renarde me propose très vite une assiette à fromages bien garnie. « On a encore berné quelques corbeaux aujourd’hui », plaisante-t-elle.

Bien sagement, Goupil Jr est rivé à ses devoirs scolaires, un mélange d’algorithmes de Bonus Team et de calcul de probabilité de Safety Car. Un futur adversaire ? « Il apprend vite, nous confie Goupil. Bien sûr, je serais très fier qu’il me succède au FMWC mais c’est à lui de voir, à lui de décider quelle carrière il veut suivre. »

Mais passons aux choses sérieuses. Nous sommes curieux d’avoir un avis éclairé et étoffé sur ce championnat…

Même si les écarts se sont creusés, il y a toujours 3 prétendants au titre cette année. Pour certains c’est la saison la plus passionnante du champ’…


Alors que dire de 2005 ? On était 3 à pouvoir être titré au départ du dernier GP !!
Il faut préciser que la saison n’a compté que 10 GPs car le jeu a vu le jour suite au carnage d’Indy 2005, mais quand-même ! Ce dernier rendez-vous fut un GP de folie : le titre a changé de main 7 fois pendant le GP ! Sinon effectivement les autres années ça s’est terminé au mieux à 2 au dernier GP. Mais d’ici Interlagos, un faux pas d’un des favoris suffirait à le mettre hors course.


Cette lutte sans merci est-elle le signe que le niveau n'a jamais été aussi élevé ?


Comparer le niveau des forumistes entre les années est difficile voir impossible :
Le nombre de forumistes actifs diffère d’année en année, le nombre de pilotes à vendre aussi, les règlements ont évolué, la façon de marquer les points également, etc…
Vous savez, le champ’ aura 10 ans l'année prochaine… Plusieurs périodes se sont succédé, des périodes tellement différentes qu'on ne peut pas comparer le niveau général, à mon sens.

Vous avez connu beaucoup de changement de règles, justement…


Oui, dès les débuts du champ’ il y avait régulièrement des changements…, ça ne s’est stabilisé que fin 2006. Puis les créneaux sont arrivé en 2007, ce qui a changé profondément la façon de jouer ... Ce n’était plus les mêmes qualités qui étaient requises.
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« A l’époque, on parlait de prises au-delà de la minute ! »
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C’est à ce moment qu’est apparu « l’esprit campeur » ?


Certainement. Sans les créneaux on passait beaucoup, mais alors beaucoup moins de temps à « camper » !! A l’époque, le fait d’être « dispo » et de recevoir une alerte par mail à chaque post suffisait, ce qui est impensable aujourd’hui. On parlait de prises au-delà de la minute !

Vous étiez loin des standards actuels de réactivité.


Il faut dire aussi que le forum F1-Live était bien moins performant : techniquement, la meilleure prise possible se situait largement au-delà des 10 sec tellement le forum ramait… sans parler des plantages qui étaient monnaie courante. A l’époque, une minute pour une prise, c’était très bien.

Forcément, le style de jeu était différent…


C’est simple : les ventes pouvaient tomber n’importe quand (y compris la nuit !) : la meilleure stratégie était donc : être présent de temps en temps et très régulièrement que constamment pendant une période donnée. On ne se connectait pas pour camper mais pour vérifier ce qui était (ou non) sorti.

Les créneaux ont été un pas en avant dans l’histoire du champ’, si je vous suis bien…


Avec le recul, je ne pense pas que l’idée fût bonne. Pourtant, j’étais à l’origine (avec Stats-Man, l’inventeur du champ’) de la mise en place de ces créneaux. Nous avons même beaucoup insisté sur leur intérêt auprès des autres participants.
J’ai rapidement regretté, même si peu de joueurs partageaient mon point de vue.

Que reprochez-vous aux créneaux ?


Je préférais définitivement le jeu sans créneaux car ce n’était pas une course à la vitesse, comme depuis leur apparition. Le problème des créneaux, c’est que si on ne campe pas (ou qu’on soit incapable d’actualiser toutes les 5 secondes), on n’a quasiment aucune chance de gagner. Et ça, ça m’a toujours un peu dérangé. Avec les créneaux, les joueurs seront persuadés de devoir passer + de temps.
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« Avec les créneaux, écrire un message est une prise de risque »
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Sans créneaux, il devait y avoir moins de conversations, du coup ?


Au contraire ! Nous n’étions pas spécialement connectés pour camper non plus (la probabilité qu'un pilote tombe étant bien plus faible qu'aujourd'hui). C’était plutôt un moment de franche rigolade. Les anecdotes perso et autres récits pleuvaient, on se faisait des films complètement délirants sur le champ et ses participants à base de montage photo… ce ne sont que quelques exemples.

Et ce serait impossible aujourd’hui ?


Je pense que oui. D’ailleurs, c’est ce qui m’avait manqué le plus à mon retour en tant que joueur, en 2010 : les anecdotes que chacun pouvait raconter concernant l’emprise du champ sur nos vies, les scènes cocasses qui en découlaient, … Avec les créneaux et le fait de camper, écrire un message est une prise de risque : un pilote peut tomber à ce moment-là et vu que les meilleures prises se font en 5sec, on ne peut pas prendre le temps de faire un récit ou autre montage photo.

Selon vous, l’ambiance en a-t-elle pris un coup ?


Cela n’a rien à voir avec une ambiance moins bonne. Au contraire, elle était excellente en 2010 et semble l’être encore maintenant. Simplement, quand les gens sont connectés, ils n’ont plus vraiment le temps de plaisanter. D’ailleurs, le FMWC a gagné en fair-play. Dans les premières années, c’était la compèt’ avant tout : plusieurs joueurs profitaient des failles du règlement, ce qui a provoqué de nombreux clashs (ce qui a abouti à un règlement à rallonge début 2007). C’était certainement la période la plus folle du champ’ avec tous les excès qui vont avec, c’est sûr. C’est beaucoup plus pro et relax aujourd’hui.

Nous parlions d’« esprit campeur » tout à l’heure. A part chez quelques irréductibles, n’est-il pas en train de se perdre ?


Je n’ai pas assez suivi ces 2 dernières saisons pour savoir si l’esprit campeur est en train de se perdre. Ce que je sais, c’est qu’en 2010 il était bien trop présent à mon goût. Une fois pris au jeu (après le premier tiers de la saison), j’étais surpris de voir à quel point on pouvait passer du temps à guetter les pilotes…

Certaines légendes racontent que vous avez passé une fête de famille le portable sur les genoux…


C’était à peu près ça (rires). En 2010, j’ai passé beaucoup plus de temps sur mon PC que les 2 premières années sans créneau… Du simple au triple ! Il n’y a vraiment pas photo. Alors si certains forumistes décident de lever le pied, je les comprends parfaitement.


(suite la semaine prochaine)

 

Albertascari

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 01:46



Orange champion ? C’est bien parti, en tout cas. Un Vettel sur winrush était déjà gage de gros points mais agrémenté d’un Alonso +8 sur énigme, la victoire ne pouvait plus lui échapper. Orange se positionne désormais comme spécialiste des énigmes Google Maps : pour résoudre l’énigme d’Abu Dhabi, il a sillonné tout le bassin méditerranéen et au delà, jusqu’au… Cap Vert !!

Les atlas et mappemondes Mercator nous l’envient… les GPS Géoroute reconnaissent sa supériorité… Même la NASA ( !) lui offre un pont d’or pour seulement quelques minutes de collaboration avec lui (et connaître tous ses secrets d’orientation)… Peu importe la partie du monde recherchée, Orange aura toujours une longueur d’avance dès qu’il s’agit de retrouver une portion de région sur Google Maps.

Le probable futur champion connaît-il le monde entier comme sa poche ? C’est bien l’impression qu’il donne car, plus la région concernée par l’énigme est exotique, plus il étale toute sa science. Trompé par sa méthode au GP du Canada (le circuit de l’émission Top Gear lui rappelait un aérodrome français), il a pêché par gourmandise à Monza (l’Université Montesquieu de Bordeaux était trop évidente à trouver pour qu’il soit le seul sur le coup). A nouveau dépassé (dans la prise, pas dans la résolution) lors de l’énigme de la gare de Vannes, Orange a pu enfin profiter d’une énigme digne de son omniscience du globe terrestre.

Car qui aurait pensé sillonner le Cap-Vert ? Une énigme en France, je veux bien. Au Royaume-Uni, pourquoi pas ? En Belgique, ça arrangerait certains. Du temps de Troll, on avait même droit à des coins d’Espagne. Mais si loin de nos frontières, il faut être sacrément calé en géographie pour situer un trou perdu avec autant de précision.

Dès lors, quel avenir pour Orange ? Champion 2013, peut-être, au grand dam des méritants Ludo et Gautier ? Et après ? Arbitre en 2014 ? Et si Orange privilégiait la carrière à laquelle il semble destiné ? Agent de voyages, bien sûr ! Comment peut-il en être autrement ? Grâce à un instinct de géolocalisation digne d’un martin-pêcheur en pleine migration, Orange ne se perd nulle part. Ou plutôt, s’y retrouve partout.

Prenez-le comme accompagnateur et vous pourrez visiter n’importe quelle région du monde. Besoin d’un sherpa au Tibet ? Orange est votre homme. Les Îles du Pacifique vous fascinent ? Partez en croisière avec Orange à la barre ! Un safari dans la brousse tanzanienne ? Orange vous guidera entre les troupeaux de gazelles et les hordes de lion. « Orange Travel » vous emmènera partout, sauf sur la Lune (mais qui sait, un jour…) !

Pas mal de classements semblent avoir trouvé leurs leaders (Orange pour le classement général, Robix chez les Rookies, la Blue Sky pour les Bonus Team). Seul le classement par équipes reste serré : CPA et Hopes Racing repartent dos à dos après s’être partagé la 2ème place (toujours 13 points en faveur du Citropopotame). Gus et Gautier vont devoir continuer leur collaboration (forcée ?) pour enfin offrir un titre à la Hopes Racing.

En attendant, les satellites « Orange » continuent de scruter les moindres recoins du globe terrestre pour offrir à leur propriétaire une nouvelle résolution d’énigme corsée. Où nous emmènera-t-elle ? Dans le désert du Kalahari, à la frontière nord-ouest du Tadjikistan ou à la source du fleuve St-Laurent, nul ne le sait… Où que ce soit, « Orange Travel » aura toujours une longueur d’avance !

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 01:57



Après y être passé en début de saison (Bahrein), la F1 et le FMWC retournent en péninsule arabique, l’une des régions les plus riches en pétrole de la planète. Mais c’est une autre substance noire qui fait la pluie et le beau temps dans nos deux disciplines favorites : les pneus ! Crevaison spectaculaire en Corée, gestion précaire des gommes en Inde… quel tour de cochon nous réservent les enveloppes Pirelli cette fois-ci ?

« Boum, quand votre moteur fait Boum… ». Cet air sympathique servant de publicité radio pour Simoun (une entreprise fictive de dépannage) est le point de départ d’une nouvelle aventure de Tintin. Une aventure émaillée de « Boum » à tous les coins de rue, à cause de carburant exagérément explosif. Et voilà les personnages principaux de l’univers d’Hergé plongés dans une enquête haute en couleur dans les pays arabes (en vrai, c’est en Palestine, mais ne chipotons pas) pour comprendre ce qui rend ce produit si versatile.

A Abu Dhabi, ce n’est pas l’essence mais les pneus qui seront au centre de toutes les préoccupations. Crevaison violente en Corée, course à l’économie en Inde, les fantômes de Silverstone ne sont plus très loin. Contrairement au célèbre reporter à la houpette, les champistes n’ont pas le temps d’enquêter sur ce problème, juste de s’y adapter. Il faut donc s’attendre à vivre une semaine de vente totalement indécise, pleine de calculs de bonus et de packs stratégiques.

Orange a eu son Vettel (1er winrush de la saison), Gautier s’est rabattu sur Rosberg et Ludo a pris Hamilton. Sauf surprise, le championnat ne devrait pas se jouer sur ce seul Grand-Prix. A croire que ce trio est aussi inséparable que Tintin, Milou et Haddock (on ne précisera pas qui est qui…)

Un peu plus loin, Gus et Docky menacent Ludivine pour la 4ème place. Gus semble faire une fin de saison en boulet de canon, au profit des résultats de la Hopes : jamais cette équipe n’a semblé si proche de déloger la CPA en tête du classement (plus que 13 points de retard). La 7ème place est aussi l’objet de toutes les convoitises puisque Josc, Raymane, Sutil et Robix se tiennent en moins de 9 points.

On aurait bien aimé en dire autant du classement rookie, mais avec 21 points d’avance sur Albertascari, Robix peut voir venir et mettre au frais quelques jéroboams de champagne (ah non, on n’est à Abu Dhabi… ce sera du Champomy !). Aura-t-on droit à des caprices d’enfants gâtés de la part des 3 autres débutants, tel Abdallah privé de ses farces et attrapes ? S’ils se comportent comme le fils pourri gâté de l’émir Ben Kalish Ezab, le capitaine Haddock ne pourra s’empêcher de leur botter les fesses, jurons exotiques en prime.

Alors que 2014 se prépare doucement (les line-up Blue Sky et O’Riley sont déjà connus), la lutte pour le titre 2013 s’intensifie au fil des ventes. Vivement dimanche soir, pour connaître les résultats.

 

Albertascari

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 21:43

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 23:09



Ludo et Orange ex-aequo, Gautier à nouveau en embuscade, Gus qui revient du diable Vauvert pour atteindre le Top 5, les Hopes qui finissent la saison en boulet de canon au point d’inquiéter la CPA, des rookies qui se suivent en file indienne au classement, … à 4 courses de la fin vous n’avez encore rien vu de cette saison FMWC 2013 !

A croire que 15 courses acharnées n’ont servi à rien ! A l’aube de cette semaine de vente indienne, le classement est le suivant : Ludo, 272,5 points – Orange… 272,5 aussi ! Un ex-aequo parfait ! Au Japon, c’est Ludovroum (2ème du GP) qui a refait son retard sur Orange. Le pilote Banania a été un modèle de plancage au pays du Soleil Levant mais n’a rien pu faire face à la manœuvre – plus que limite – de Ludo au départ (son aileron avant a entaillé le pneu arrière droit de son rival). Balle au centre !, diraient les footeux. C’est un mini-championnat qui commence, pour départager les deux acteurs principaux de ce championnat.

On en oublierait presque que Gautier n’est qu’à 13,5 points. Les remontées surprise, ça le connait ! Au point d’en rêver les nuits de winrush ! Après s’être payé Miki en 2011, il voudrait cette fois-ci s’offrir le scalp de deux champistes en un coup. Et ainsi empêcher le cercle des champions FMWC de s’élargir à un nom supplémentaire. Mieux même : faire en sorte que la Hopes soit la seule écurie à accueillir des champions du monde en activité.

Cerise sur le gâteau : cette même Hopes peut prétendre déloger la CPA de son trône. On croyait l’écurie-mère de la KKE inamovible, indéboulonnable et toute-puissante, mais le parcours sans faute de la Hopes depuis Monza laisse entrevoir au Citroppotame une fin plus compliquée que prévu. Une seconde place suivie de 3 victoires, les 2ème, 4ème et 5ème meilleurs scores de la saison, c’est un parcours quasi parfait ! La Hopes a 25 points à reprendre en 4 courses, une mission loin d’être impossible maintenant que Gus est revenu au niveau de Gautier.

Un peu plus loin (mais pas trop) au classement, le Top-5 final est marqué par l’incertitude. Au fil des courses, Gus est parvenu à devancer SUTIL, Raymane, Josc et même Docky. Mais l’écart est tellement faible que tout relâchement se paiera cash ! Même situation indécise pour le Top-10, qui regroupe les rookies (de 10 à 13ème). Robix est le mieux placé mais parmi ses 3 adversaires, il y en aura bien un – au moins – pour lui disputer jusqu’au bout le titre de meilleur rookie.

Le vainqueur du Grand Prix d’Inde se trouvera-t-il parmi ces concurrents, dopés par l’enjeu ? Ou bien l’un ou l’autre champiste n’ayant plus rien à espérer mettra-t-il tout le monde d’accord ? Après la victoire surprise de J-L au Japon (la 1ère de sa carrière), on miserait bien une petite pièce sur Dani. Le régional de l’étape sait que c’est sa dernière occasion devant son public (la F1 se rend en Inde pour la dernière fois) et lui aussi aspire à enfin connaître les joies du succès. Alors pourquoi pas ce week-end ? Rien ne pourra venir troubler sa concentration : Daniel a même refusé poliment notre demande d’interview pour se consacrer entièrement à l’élaboration d’une stratégie gagnante. Sera-t-il le Slumdog Millionnaire du FMWC ? C’est tout ce qu’on lui souhaite.

Et voilou ! Ce sera tout. Amusez-vous bien.

Albertascari

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 23:17


C’est une petite secousse pour le FMWC mais un gros séisme pour la Hopes ! Alors le joker Red Bull tendait les bras à Gautier, c’est son propre équipier – Gus – qui a chipé sous son nez ce précieux sésame. Un Joker qui constituait pour Gautier sa seule chance de rester en lutte pour le titre… On comprend donc tout son désarroi. Cette affaire, semble-t-il oubliée (trop ?) rapidement ne devrait pourtant pas rester sans répercussions pour la Hopes.

Rappel des faits… Samedi 5 octobre, minuit 3 minutes : mise en vente du Joker Red Bull. Il ne peut échapper à Gautier, c’est sûr : Orange détient déjà la SC. Sa prise est rapide : 6 secondes ! Une formalité. Mais là, surprise ! Gus a mis exactement le même temps… Les 2 pilotes Hopes sont ex-aequo ! L’intérêt d’équipe va-t-il primer (Gus n’a plus rien à gagner, Gautier conserve un mince espoir de titre) ? Pas du tout ! Gus joue son va-tout sur l’énigme subsidiaire et décroche le Joker Red Bull. Gautier est atterré, abasourdi ! Les MP’s virulents s’échangent (malheureusement, malgré nos investigations poussées, nous ne pouvons pas vous en révéler la teneur) au point de faire passer l’affaire du Multi-21 pour une conversation entre amis.

Même publiquement, les propos tenus n’étaient pas piqués des vers. « Sérieux Gus il m'arrangerait beaucoup, ce joker. », a prévenu Gautier. Mais Gus a fait la sourde oreille : « Je fais pas ça contre toi Gautier, mais ça me ferait bien chier que tu sois le plus titré à la Hopes… ». Le reste leur appartient, à eux et à leur boîte de messages.

Très tôt déjà, dès le début de saison, la Hopes était baignée de rivalités internes. Les 2 champions du monde se disputaient le numéro 7, synonyme de statut de leader dans l’écurie. Grâce à un astucieux compromis des officiels du FMWC (le numéro 7,5 pour chacun !), la discorde fut très vite apaisée. Dès lors, la saison fut un long fleuve tranquille, Gautier s’en tirant bien mieux que Gus, au point de prétendre tacitement au statut de n°1. Mais au vu des derniers événements, il vaut mieux que le modo mégalo oublie ses prétentions.

Un marché des transferts relancé ?

Officiellement, les deux équipiers se sont rabibochés. Mais Gautier a-t-il vraiment digéré cet épisode ? Et si le véritable fautif n’était pas Gus mais Adoum ? Effectivement, c’est au directeur historique de la Hopes qu’il revient de privilégier ou non les intérêts de ses pilotes. D’autant plus quand l’un d’entre eux lutte pour le titre. Tel Enzo Ferrari refusant de prendre position dans le duel Villeneuve-Pironi de 82’, Adoum n’a rien fait pour éviter le clash en Corée. Interrogé à ce sujet, l’intéressé a préféré noyer le poisson : « On peut tromper une personne mille fois. On peut tromper mille personnes une fois. Mais on ne peut pas tromper mille personnes mille fois. » Une réponse évasive qui confirme – mais est-ce encore nécessaire ? – la situation épineuse dans laquelle baigne la Hopes.

Et voilà que renaissent les rumeurs (voir notre précédent article) ! Ne pouvant faire plus confiance à l’équipe qu’il a longtemps adulé, Gautier pourrait bien chercher son bonheur ailleurs. Et dans ce cas, toutes les portes – ou presque – s’ouvriraient à lui…

D’abord la KKE… Son côté « rouleau compresseur » a longtemps écoeuré Gautier. Mais si les conditions idéales à son épanouissement sont réunies, sera-t-il autant réticent ? Docky et Orange pourraient lui céder les pleins pouvoirs à la J&R, transformant cette humble écurie en nouvelle machine à gagner. En contrepartie, le Barrichello du champ’ aurait enfin tous les droits dans une écurie totalement dévouée à sa cause. Il pourrait enfin prétendre à un titre de champion du monde (Ah bon, il a déjà été champion ?? Vous devez vous tromper)

Autre possibilité : le Team Hommage… mais il semble déjà y avoir plus de pilotes que de baquets disponibles. MacEugène et Zelkin se partagent la voiture n°1, Mouillanche les seconde fidèlement, alors qu’un retour de Chandleur, une fois sa tâche d’arbitrage terminée, plane sur le futur de l’écurie. Pour contenter tout le monde, les Hommage devront rouler en biplace. Mais Gautier acceptera-t-il d’être la 5ème roue du carrosse ? Ce n’est pas son genre.

Puisque chez Karaikal l’horizon est bouché jusque 2072 (Dani et SUTIL ont prolongé leurs contrats respectifs jusqu’à leurs noces de diamant), il ne reste plus que l’option Blue Sky. Selon certains bruits de couloir, la stabilité de cette jeune écurie ne serait en fait qu’une façade. Toujours pas satisfaite de sa nouvelle voiture (et de plus en plus attirée par le WRC), Ludivine voudrait changer d’horizon. Une grosse pointure comme Gautier permettrait à Albertascari de faire monter son écurie d’un cran et d’être un concurrent sérieux aux inamovibles CPA, Banania et… Hopes.

Reste à savoir si cette éventualité rentre dans les plans du manager de la Blue Sky… « Contrairement à ce qu’on raconte, notre line-up 2014 est déjà fixé », nous a-t-il confié. « Mais ne pas prendre de dispositions pour intégrer un gars comme Gautier, c’est se tirer une balle dans le pied. » La Blue Sky est-elle à ce point aux abois ? « Nous donnerons plus d’infos sur nos projets lundi vers midi, après le Grand-Prix du Japon, dans le topic du FMWC. », conclut Albert.

Bref, ce « Joker Gate » pourrait bien être un nouveau tournant dans la carrière de Gautier. Ce n’est pas ça qui va l’abattre : le bougre en a vu d’autres. Et s’il relançait l’une de ses anciennes équipes (Spirito Santo ? Kafkaiens ?) ? Et si Pochelon, dans un énième retour aux affaires, l’embauche à l’Aglagla pour bâtir une Dream Team imbattable ? A moins qu’Adoum trouve les mots pour conserver la dévotion et la fidélité de son élément le plus expérimenté…

A suivre ?

 

Albertascari

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 10:32

 



Les moins réactifs vont s’en mordre les doigts ! « Rush » vient à peine de sortir depuis 2 week-ends que la semaine de vente du Grand-Prix du Japon commence déjà. Cruel dilemme ! Peut-on sacrifier une soirée FMWC (et les ventes potentiellement intéressantes qui vont avec) pour un film sur notre sport favori et que les fans de F1 attendent depuis un an et demi ? Certains favoris s’y sont risqués (Ludo & Ludi)… au prix de cruels regrets (la perte d’un Vettel winrushé en Corée) !

Jamais une fiction n’aura si bien porté son nom ! Oui, c’est bien un « rush » qui sera nécessaire aux champistes pour voir ce film avant d’accomplir leurs obligations contractuelles. Car leur programme est serré… 
- Mercredi 25/9 : sortie en salle de « Rush », réalisé par Ron Howard et racontant de façon romancée les évolutions de carrière de Niki Lauda et James Hunt, ainsi que leur rivalité.
- Dimanche 29/9 : Embarquement immédiat pour Yeongham (Corée), semaine de vente (acharnée) puis transfert Corée – Japon sans escale le dimanche suivant. Dans cette course effrénée, aucune pause cinématographique sera possible, histoire d’être au top pour le win…rush du lundi soir au pays du Soleil Levant.

A moins d’être parfait bilingue français-japonais, les champistes devront prendre leur mal en patience avant de se ruer dans les salles. Mais après tout, est-ce bien nécessaire ? Le FMWC n’est-il pas suffisamment haletant que pour satisfaire le forumiste amateur de scénario à suspense ? Absolument ! L’incertitude règne en maître sur notre championnat au point de faire passer les « Dents de la Mer » pour une petite piquette sans saveur.

Niki Ludo & Orange Hunt, ou quand la réalité dépasse la fiction

Pas besoin de movie-stars en devenir pour faire un bon thriller : Ludo et Orange remplacent facilement Chris Hemsworth et Daniel Brühl dans le rôle des meilleurs ennemis. Tel les Niki Lauda et James Hunt de 1976, les deux jeunes premiers s’échangent la tête du championnat à chaque Grand-Prix et se talonnent copieusement. Pour l’instant, Orange a pris une légère avance mais il y a fort à parier que cette saison nous réserve encore quelques surprises et autres coups de théâtre.

Mais contrairement à un road-movie réducteur, le FMWC propose de l’intrigue à tous les étages. Ainsi, tels un Chris Amon toujours affamé de victoires (denrée rare pour lui) après 37 saisons stériles et une Lella Lombardi motivée comme jamais, Gautier et Ludivine bataillent rageusement pour le podium. Gautier a l’expérience pour lui… d’ailleurs, il s’échappe petit à petit de sa plus proche rivale pour menacer le duo de tête. Mais plus le temps passe, plus les chevilles enflent… déconseillé pour un freinage précis et un dosage subtil de l’accélération. Suffisant pour que Ludivine devienne la 1ère femme à monter sur un podium final du championnat ? Réponse au Brésil…

La saison 1976 a vu les débuts du talentueux Gunnar Nilson (trop tôt disparu) et d’autres pilotes moins marquants. Cette année, le FMWC fait mieux : quatre rookies rivalisent d’ingéniosité pour se disputer le titre de meilleur espoir. Robix, Albertascari, Mouillanche et (dans une moindre mesure) Supermario démontrent qu’ils pourraient être les champions de demain. Entre eux aussi, la lutte est épique. Changement d’écurie pour l’un, nouvelle voiture pour l’autre (et rumeurs naissantes sur l’avenir de son écurie), stabilité confortable pour les J&R, le carré des débutants n’a pas fini de nous passionner. Lequel connaîtra un happy end ? Pour qui la fin tragique ? Réponse à Interlagos…

Des champistes ? Non, des héros !

Oui mais, diront les puristes, ce qui manque au FMWC par rapport à la F1 des années 70’, c’est l’aventure, le risque et malheureusement, les pilotes qui ont sacrifié leur intégrité physique, leur vie même, sur l’autel du pilotage à l’état pur. Ceux-là ont-ils bien suivi le déroulement du championnat ? Permettez-moi d’en douter ! 

Qu’est-il advenu des IcedKimi, Cuda, Zelkin, JTG et autre Ubu ? Noyés dans le port de Monaco (et je sais de quoi je parle !!) ? Assomés par un ballot de paille dans une échappatoire de Silverstone ? Coincés dans les nombreux ravins du Nurbürgring ? A moins qu’une averse diluvienne spadoise les ait emmenés dans un crash fatal ? Et que dire des chevronnés MacEugène et Sinseremi, absents à Singapour suite à un carambolage dont ils ne se sont pas complètement remis… Il faut rendre à César ce qui appartient à César ! Et aux champistes ce qu’il leur revient : leur participation au FMWC est tout aussi héroïque que les exploits des pilotes des temps passés.

Alors, si vous ratez la diffusion de « Rush » sur grand écran, consolez-vous ! Le FMWC propose bien plus qu’une histoire passionnante, qu’une intrigue haletante et qu’une apothéose jubilatoire. C’est un véritable tourbillon d’émotions qui vous est livré pendant toute la saison. Cette semaine ne fera pas exception. Dès le winrush et jusqu’à la ligne d’arrivée !

Une pincée de mystère viendra pimenter le tout… Kikicèkikiserabonusé ? Kikicèkikipartirasurénigme ?... Et qui sortira champion de la tornade du Mont Fuji ?

 

Albertascari

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:03



Sssssssssssssssssamba… Samba … De Janeir’ !!! – Nanaaaa nana nananaaaa nana Nanananaaaaaa nananaaaaa nana – Nanaa nanaaa nananaaa nana – Nana nanaaaa nananaaaa nanaaaaaa !!!! 

Chèrs amis, chères amies, bienvenue dans le monde de la fête, l’univers du délire, la galaxie de l’amusement, que dis-je ?, le domaine de la fiesta sans fin !! Ambiance, confettis, cotillons, feux d’artifice et déconnade sont au programme, pour une semaine de fous ! Ne manquez pas les nombreuses attractions, toutes plus pétillantes les unes que les autres, qui entourent l’enceinte du circuit ! Amusez-vous ! Déchainez-vous ! Vous l’attendiez tous, nous y sommes enfin : Bienvenue au Grand-Prix de Corééééééééééééée !!!! 

… Mouais… Soyons honnêtes : Le circuit de Yeongam est un endroit paumé situé dans un bled perdu. Nous allons passer la semaine la plus soporifique de la saison, avec comme seules occupations le comptage de nos doigts et le « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Ne comptez même pas profiter du confort des chambres d’hôtels, naïfs que vous êtes ! Ici, ce n’est ni Monaco ni Singapour ! Les 2, 3, 4 étoiles ? On connait pas ! Deux alternatives s’offrent à vous : dormir à la belle étoile (en espérant que les moustiques asiatiques ignorent votre présence) ou partager le dortoir de fortune que les organisateurs ont daigné prévoir pour les concurrents.

Vers un Kyalami 82’ – bis ?

C’est vrai : une semaine passée en communauté n’est pas vraiment le mode de séjour rêvé des champistes. Mais ce ne serait pas une première ! Il y a 31 ans, la quasi-totalité des pilotes de F1 se sont barricadés dans une chambre d’hôtel pour marquer leur mécontentement contre les super-licences de l’époque. Cette grève des pilotes improvisée fut, le temps d’une nuit, la cadre de scènes surréalistes : une seule clé des toilettes pour l’ensemble des pilotes, Elio De Angelis et Gilles Villeneuve jouant du piano pour divertir ses collègues (du classique pour l’Italien, du Scott Joplin pour le Canadien) et comble de l’absurde, Roberto Guerrero recevant la visite de sa femme, morte d’inquiétude (elle fut finalement invitée à rejoindre le groupe).

Aujourd’hui, le contexte est différent : aucun vent de révolte ne souffle sur le FMWC (à moins que l’incompétence des arbitres ne ressorte au grand jour) et la pièce à partager n’a rien d’une chambre confortable de Johannesburg. Néanmoins, nous comptons sur les différents talents des champistes pour occuper les longues pauses inter-créneau.

Petits plats, devinettes et bal masqué

Certains n’auront pas à déployer trop d’imagination pour occuper leur temps libre. Fidèle à sa générosité légendaire, Dani compte bien préparer pour tout le monde un plat de pâtes « Carrouf’ » dont il a le secret. Avec un peu de chance, il devrait avoir terminé la cuisson de ses spaghettis avant les pronos qualif’ (à condition de limiter les portions à 20 grammes chacun, ne demandez pas la Lune, non plus !).

Habituée des fourneaux et autres joies culinaires, Ludivine espère bien se faire une place au milieu des marmites de Dani pour faire goûter ses desserts fruités. Madeleines, gâteaux à la rhubarbe, autres sucreries, …, ses spécialités feront la joie de ses adversaires devenus collocs le temps d’une semaine. Ils devront toutefois être plus rapide qu’une prise de Vettel sur winrush car quand il est question de nourriture, Ludo redevient hippo et dévore tout sur son passage.

Heureusement, les arbitres ne sont pas les derniers à divertir la foule. Amateurs d’énigmes impossibles ? Les suites de nombres de Pochelon (que le grand Albert Einstein nous envie !) devraient vous ravir, vous occuper et vous secouer les méninges toute la semaine. Si vous préférez l’audiovisuel aux mathématiques, adressez-vous à chandleur : il vous proposera des quizz sur les séries les plus éphémères et les plus kitsch des années 1820.

Pour Albertascari, pas de soucis : il est toujours en train de plancher sur la dernière « colle » posée par chandleur il y a de ça 2 Grand Prix. Oubliant ses besoin nutritifs, hygiéniques et même digestifs (bon appétit si vous passez à table…), il n’en finit pas de répéter des mots insensés, du genre : « souris verte », « ampoule », « générique », … au point d’oublier toute présence humaine près de lui. Nous avons beau lui expliquer que Gus a déjà trouvé l’énigme, rien n’y fait : le vainqueur de Monza continue de chercher une réponse alternative dans une réalité parallèle.

D’autres ont décidé de fêter Carnaval une 2ème fois dans l’année. En hommage au 43ème anniversaire de la mort de Bourvil (on ne va pas chipoter sur une semaine !), Orange arborera la tenue d’un des personnages majeurs de l’artiste : Salade de Fruit. MacEugène déguisé en samouraï, Miki en Desperate Housewife et Gus en crapaud kaléidoscopique ne manqueront pas d’élégance non plus. D’autres préfèreront jouer la sobriété : FFFF se contentera d’une perruque rouge vissée sous sa casquette « Deutsche Vermögensberatung » (ça s’écrit comme ça s’éternue) alors que Sinseremi n’aura aucun mal à bricoler un élégant costume de fantôme (il y en a un qui devra se passer de draps de lit, par contre).

Supermario fera sans doute quelques envieux car il a prévu d’amener avec lui sa vieille Nintendo. Puisque personne n’a pensé à emprunter la Sega Saturn d’Adoum, le jeune Italien va se faire beaucoup de nouveaux amis en manque de divertissements. Bien sûr, ça ne durera pas longtemps : seulement le temps de se rendre compte, en voulant brancher la console, que l’option « télévision » n’est pas prévue dans les commodités de séjour.

Gautier préfère les œuvres d’art. Il pourrait rester une semaine entière à contempler des représentations vivantes de ce qu’il considère comme de jeunes, talentueux et magnifiques apollons. Il se suffira donc de peu… un simple miroir fera l’affaire.

Pour notre bonheur, les inépuisables calembours de Docky tombent toujours à pic. Le jeune humoriste fait feu de tout bois : une feuille qui vole dans l’air, un looping de mouche, un refrain de chanson à la radio (encore que, dans ce trou à rat, le terme « transistor » soit plus adéquat), … tout est sujet à jeux de mots, plaisanteries ou délires hilarants à ne plus se ravoir. Espérons qu’il ait enfin terminé l’écriture de son one-lemon-show et qu’il nous en réserve la primeur…

La vie en communauté n’empêche pas les rivalités

Mais laissons ce petit monde vivre paisiblement cette semaine de vente (en attendant que les winrush, jokers et énigmes tournent à pugilat) et intéressons-nous aux enjeux de ce Grand-Prix. Il est clair que, proximité oblige, chacun jouera l’amabilité forcée et évitera de dévoiler ses atouts, stratégies et autres bottes secrètes. Face à l’intérêt de prendre l’ascendant sur ses adversaires, l’honnêteté ne pèse pas bien lourd.

A Singapour, Orange a repassé Ludo. A moins d’une baisse de régime de l’hippo, ces deux-là devraient tenir en haleine le spectateur neutre jusqu’à la fin de la saison. Gautier pourrait venir déranger le duo de tête mais doit garder un œil dans le dos car Ludivine reste régulière.

Docky, SUTIL, Raymane et Josc luttent pour le Top-5 et aucun d’entre eux ne semblent actuellement émerger. Derrière eux, la lutte entre rookies se complique. Mouillanche semble marquer le pas sur Robix mais Albertascari se rapproche à 7,5 points. Si le vainqueur de Monza se sent encore trop « juste » pour rattraper son rival de la J&R, il ne peut nier que depuis la pause estivale, il n’est pas encore descendu sous les 20 points par course.

L’arrivée de la nouvelle BSRT 01 semble lui réussir, mais gare aux rivalités internes ! Depuis l’arrivée de ce nouvel atout, Ludivine n’a plus devancé Ascari une seule fois. Fort logiquement, on soupçonne le pilote-manager d’avoir dessiné la nouvelle voiture en fonction de son style de pilotage. Très mauvais calcul ! Si la Blue Sky lutte aujourd’hui pour le Top-3 (une position inespérée pour une écurie débutante), Ludivine (qui reste tout de même la pilote n°1) voit le podium individuel s’éloigner peu à peu. Il ne faudrait pas qu’elle perde confiance en son écurie, jusqu’ici sympathique. Sans pilote de son acabit, les saisons seraient plus compliquées pour la Blue Sky… Albertascari ne peut l’ignorer ! A méditer, donc... 

Après des conditions de logement dignes d’un campement militaire en rizière viet-namienne, les champistes seront contents de retrouver la vie civilisée de Suzuka (et son parc d’attraction, yeepee). Cependant, même en terrain non hostile, il y a des choix et des sacrifices à faire. Mais n’anticipons pas… cela sera abordé lors de la prochaine preview.

En attendant, tout le monde attendra le début des ventes pour avoir la réponse à ces questions : Kikicèkikiserabonusé ? Kikicèkikipartirasurénigm ? Et comment est-ce qu’on rallume l’électricité dans ce fichu dortoir pourri ???!!!!

(N.B. : toute critique gratuite à l’encontre de la région de Yeongham, de son circuit ou de ces infrastructures, seraient purement fortuites et en aucun cas le signe de préjugés primaires de l’auteur) 

 

Albertascari

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:46

  Corée 2011... Avec 31 points Gautier remporte le gp et se rapproche de son rival pour ensuite gagner le titre. Et depuis plus rien, le néant. Champion, Gautier pût tranquillement reprendre son statut favoris celui de looser. Et cela durant près de deux ans. Deux ans de liberté au cours desquels Gautier évita le plus souvent possible de dépasser les 20 points de peur de se retrouver par mégarde vainqueur d'un gp. Mais, alors qu'il était bien installé dans sa retraite active, un appel a été lancé. En quête de record le fmwc se cherchait un 11ème vainqueur. Alors à contrecœur mais conscient de servir la bonne cause Gautier revêtit cette armure qu'il c'était juré de ne plus porter, l'armure du winner ! Bien qu'usé par une campagne 2011 éprouvante, l'armure avait eu tout le temps de se régénérer et était aujourd'hui prête à montrer tout son potentiel.

 

C'est donc dès le lundi que Gautier frappa fort en remportant le Winrush sur Vettel. Ensuite il tenu bon jusque vendredi pour battre Orange, pourtant déjà souvent très rapide, de vitesse dans la prise du SC atout essentiel sur ce gp. Et comme si son pack n'était déjà assez parfait, Vettel apporta sa contribution en réalisant un week-end qui l'était tout autant. Et finalement Gautier gagna donc logiquement le gp avec un score de 31 points qui n'est pas sans lui rappeler un certain gp de Corée. 

 

Mais la médaille a son revers. Gautier se retrouve maintenant à seulement 16 points du nouveau leader, l'armure de winner sortie uniquement pour ce gp sera peut être difficile à ranger devant ce titre qui parait subitement accessible...

 

Car oui vous avez bien lu le champ' compte un nouveau leader. Bien que seulement second, Orange semble réaliser lui aussi le week-end parfait. Week-end parfait grâce à une semaine ou il montra toute l'étendu de son talent. D'abord sa rapidité de prise  au moment ou Alonso pointa le bout de son nez, ensuite prouvant une fois de plus qu'il est le maitre dans la résolution d'énigme, il a fait un carton plein en y associant un Rosberg bonussé de 10 points. Les deux pilotes finissant bien placé Orange marqua 28 points, un score qui, sans la domination de Gautier, aurait pu suffire pour gagner.

 

A contrario Ludovroum, choisi avec soin des pilotes qui ne verront pas le drapeau à damier et se retrouve à marquer a peine plus que son bonus. Si un beau t-3 lui permet de limiter les dégâts ce n'est pas suffisant pour garder la tête du championnat et Orange passe en tête, mais de peu…

 

 A 6 courses de la fin c'est seulement 2 points qui séparent les deux leadeurs avec bien sur Gautier en embuscade. Une fin de saison palpitante en perspective.... Comme quoi, si en f1 la saison est plié, heureusement il y'a le FMWC !

 

Du côté des Rookies non plus le suspense ne manque pas. Pour la 4ème fois de suite Albertascari est le meilleur des 4. Il continue ainsi de grappiller son retard se rapprochant à moins de 10 points du leader Robix qui augmente néanmoins légèrement son avance sur Le second, Mouillanche. Malheureusement dernier des quatres, Supermario semble maintenant un peu loin. Surtout si la J&R venait à décider de placer toutes ces ressources sur Robix

Corée 2011... Avec 31 points Gautier remporte le gp et se rapproche de son rival pour ensuite gagner le titre. Et depuis plus rien, le néant. Champion, Gautier pût tranquillement reprendre son statut favoris celui de looser. Et cela durant près de deux ans. Deux ans de liberté au cours desquels Gautier évita le plus souvent possible de dépasser les 20 points de peur de se retrouver par mégarde vainqueur d'un gp. Mais, alors qu'il était bien installé dans sa retraite active, un appel a été lancé. En quête de record le fmwc se cherchait un 11ème vainqueur. Alors à contrecœur mais conscient de servir la bonne cause Gautier revêtit cette armure qu'il c'était juré de ne plus porter, l'armure du winner ! Bien qu'usé par une campagne 2011 éprouvante, l'armure avait eu tout le temps de se régénérer et était aujourd'hui prête à montrer tout son potentiel

C'est donc dès le lundi que Gautier frappa fort en remportant le Winrush sur Vettel. Ensuite il tenu bon jusque vendredi pour battre Orange, pourtant déjà souvent très rapide, de vitesse dans la prise du SC atout essentiel sur ce gp.

Et comme si son pack n'était déjà assez parfait, Vettel apporta sa contribution en réalisant un week-end qui l'était tout autant. Et finalement Gautier gagna donc logiquement le gp avec un score de 31 points qui n'est pas sans lui rappeler un certain gp de Corée.

 

Mais la médaille a son revers. Gautier se retrouve maintenant à seulement 16 points du nouveau leader, l'armure de winner sortie uniquement pour ce gp sera peut être difficile à ranger devant ce titre qui parait subitement accessible...

 

Car oui vous avez bien lu le champ' compte un nouveau leader. Bien que seulement second, Orange semble réaliser lui aussi le week-end parfait. Week-end parfait grâce à une semaine ou il montra toute l'étendu de son talent. D'abord sa rapidité de prise  au moment ou Alonso pointa le bout de son nez, ensuite prouvant une fois de plus qu'il est le maitre dans la résolution d'énigme, il a fait un carton plein en y associant un Rosberg bonussé de 10 points.

Les deux pilotes finissant bien placé Orange marqua 28 points, un score qui, sans la domination de Gautier, aurait pu suffire pour gagner.

 

A contrario Ludovroum, choisi avec soin des pilotes qui ne verront pas le drapeau à damier et se retrouve à marquer a peine plus que son bonus. Si un beau t-3 lui permet de limiter les dégâts ce n'est pas suffisant pour garder la tête du championnat et Orange passe en tête, mais de peu…

 A 6 courses de la fin c'est seulement 2 points qui séparent les deux leadeurs avec bien sur Gautier en embuscade. Une fin de saison palpitante en perspective.... Comme quoi, si en f1 la saison est plié, heureusement il y'a le FMWC !

 

Du côté des Rookies non plus le suspense ne manque pas. Pour la 4ème fois de suite Albertascari est le meilleur des 4. Il continue ainsi de grappiller son retard se rapprochant à moins de 10 points du leader Robix qui augmente néanmoins légèrement son avance sur Le second, Mouillanche. Malheureusement dernier des quatres, Supermario semble maintenant un peu loin. Surtout si la J&R venait à décider de placer toutes ces ressources sur Robix

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 11:30



Ce n’était arrivé qu’en 2009 : 9 vainqueurs différents sur les 12 premiers Grand-Prix ! Ce record vient d’être effacé des tablettes à Monza (nous en sommes à 10), au point que celui de la saison 2006 (11 vainqueurs différents sur l’ensemble des courses) pourrait lui aussi être atteint voire dépassé.

Orange (3X), Ludovroum et SUTIL (2X chacun), Docky, Raymane, FFFF, Miki, Ludivine, Josc et enfin – la surprise du chef – Albertascari… vous comptez bien : ils sont déjà 10 à avoir gagné cette année (il y eu des ex-aequo bien sûr). D’autres concurrents se bousculent au portillon, frappent à la porte, … bref essayent de rejoindre ce cercle (fermé ?) des vainqueurs de Grand-Prix. Profitons-en donc pour juger les chances de tous les prétendants, ainsi que leurs atouts et leurs handicaps.

Gautier : la maîtrise de la loose


C’est le seul, parmi les 8 premiers du championnat, à ne pas être monté sur la 1ère marche du podium. Etonnant ? Oui et non. Non, car sa loose légendaire lui colle à la peau. Souvent, la victoire est proche mais pour des raisons plus insolites les unes que les autres, elle se refuse à lui. Oui, car avec une telle expérience (140 GP’s, soit plus que n’importe quel autre champiste), Gautier devrait aligner les victoires comme les perles. Sa position au championnat (3ème) l’atteste : Gautier est un compétiteur solide qui maîtrise les rouages de ce championnat. Sur les 7 courses restantes, il devrait bien en remporter une, tout de même !


Les + : 
- C’est le joueur le plus expérimenté du plateau
- Des résultats solides et réguliers
- Plutôt bon au Winrush
- Une confiance en lui à toute épreuve
Les - :
- La loose qui l’accompagne partout et quasi tout le temps
- Des rumeurs déstabilisantes sur son avenir au sein de la Hopes
- Une fidélité totale – mais pénalisante – à son pilote fétiche brésilien

Dani : vaincre le chat noir, c’est vaincre tout court !


Il a bien failli ne pas figurer dans cet article ! A un demi-point près, la victoire à Monza était pour lui. Oh, il ne s’en est pas fallu de grand-chose… quelques millièmes au prono qualif par-ci… un point de bonus par-là… autant d’éléments incontrôlables qui l’ont fait échouer à un chouilla de la victoire. Solide en début de saison (podium à Bahrein + 3 Top-6), le pilote Karaikal a peiné pendant l’été, traînant comme un boulet sa poisse légendaire. Sa performance brillante en Italie lui permet de réintégrer le Top-10, mais surtout, le remet en confiance pour viser la victoire lors des prochains Grand-Prix. Et pourquoi pas en Inde, où il sera le seul local de l’étape ?


Les + :
- Joueur solide : ses podiums en attestent
- Aura l’avantage du terrain en Inde
- Bien en place dans une structure solide
Les - :
- Véritable chat noir coincé entre son fond plat et son baquet, la poisse l’attend au tournant.
- Aucune victoire à son actif en 4 saisons et demi !
- Victoire ratée de peu en Italie : digérera-t-il sa déception ?

Gus : le champion n’a pas encore perdu la main !


Méconnaissable ! C’est ainsi qu’on pourrait décrire la majeure partie des résultats du champion 2007. Jusqu’au GP de Grande-Bretagne, Gus se trainait péniblement dans les bas-fonds du Top-20 (17ème). Toujours sous les 15 points par course, une fois seulement dans le Top-10, la machine semblait grippée. Heureusement, la grenouille hypnotique s’est reprise (podium en Allemagne, que des Tops-10 ensuite) et ose à nouveau. Ses packs en Hongrie (Alonso – Hulk +7) et en Italie (Vergne – Sutil +10) garnis d’un Joker Red Bull ne manquaient pas d’ambition. La réussite n’est pas encore au rendez-vous mais l’audace finit souvent par payer. La 12ème victoire de sa carrière n’est peut-être plus très loin…


Les + :
- Sait ce qu’il faut faire pour gagner
- Dans une spirale positive
- Un équipier qui le tire vers le haut
- La sagesse de l’expérience
- Retrouve des stratégies audacieuses et assure du bonus
Les - :
- Ne doit pas retomber dans ses travers du début de saison
- Doit parvenir à combiner FMWC et occupations photographiques
- Assagi… trop, peut-être ?

Robix : après le podium, la victoire ?


Le bal des meilleurs rookies continue ! Cela fait 3 courses que Mouillanche et Robix échangent leurs places sans interruption. Pour l’instant, c’est Robix qui a l’avantage (pour un fragile demi-point). Mais au-delà de cette lutte de prestige, le rookie de la J&R a franchi une étape supplémentaire en Italie : son 1er podium. Grâce à un Hulkenberg choisi avec flair, Robix se mêle aux meilleurs pour les top-positions. Seul ombre au tableau, c’est un autre rookie qui décroche la timballe : Albertascari. Sorti de nulle part, habitué au fond de classement, le manager de la Blue Sky remporte une victoire désirée de tous, au nez et à la barbe de ses homologues débutants. Alors, si un médiocre rookie peut le faire, Robix le peut aussi ! Il s’est hissé en bas du podium… il est capable de monter à son sommet !


Les + :
- Motivation à toute épreuve
- Top-joueur en devenir
- Se mêle enfin à la lutte pour la victoire
Les - :
- L’inexpérience du débutant
- Davantage focalisé sur son duel avec Mouillanche que sur la victoire
- Un pilote de la J&R est-il autorisé à battre la CPA en cas de conflits d’intérêt ?

Mouillanche : Encore un palier à franchir


C’était la bonne surprise du début de saison ! Après 3 Grand-Prix, Mouillanche grimpait sur le podium provisoire du championnat grâce à 2 Top-10 et des prestations impressionnantes dans les jeux d’intersaison. Le Team Hommage ne s’y est pas trompé : ce concurrent a de l’avenir. Mais en attendant de devenir une pointure du plateau, ce rookie évite les prises du risque et joue placé. Difficile, dans ce cas, de réaliser de gros scores. Cette stratégie prudente met aujourd’hui en péril sa place de meilleur rookie (Robix, plus audacieux, vient de le détrôner pour ½ point). Pas de panique : Mouillanche apprend pas à pas et est capable de sortir un lapin de son chapeau lorsqu’il aura intégré tous les trucs et astuces de ses pairs. Quand son Team aura retrouvé sa sérénité (l’absence de Zelkin se ressent toujours), Mouillanche deviendra un concurrent redoutable.


Les + :
- Apprend sereinement et humblement les rouages du FMWC
- Joue dorénavant en équipe
- Motivé comme jamais par le titre de meilleur rookie
Les - :
- Encore moyen dans la plupart de ses prestations
- Manque de flair dans les ventes cachées et les énigmes
- Au sein d’un Team actuellement dans le creux de la vague

MacEugène : dans les remous du Team Hommage


Hormis deux courses à 20 points, synonymes à chaque fois de podium, il faut avouer que la saison de MacEugène est moins heureuse que prévu. Sa contre-performance en Italie l’a fait dégringoler de façon spectaculaire au classement (-4 places) mais sa baisse de régime a commancé en Allemagne. C’est au Nürburgring, justement, que Zelkin a couru le dernier GP de sa carrière et que le Team Hommage a du palier dare-dare à son absence. Bien sûr, ils ont trouvé un remplaçant digne de ce nom mais il est évident que l’écurie souffre de ces chamboulements imprévus. Mac’ fait tout son possible pour remettre l’écurie sur les bons rails, alternant les rôles de pilote et de manager. Si ses 4 dernières prestations en ont souffert, il compte bien sûr redresser la barre et revenir sur le devant de la scène. Soyez sûrs qu’il faudra compter avec lui en fin de saison. Au point d’aller chercher la victoire ? Avec le Mac’, rien n’est impossible…


Les + :
- A l’affut des bonnes prises
- Pour l’instant, c’est le roi du Winrush
- N’est plus dans l’ombre de Zelkin
Les - :
- Seulement dans sa 2ème saison
- Se retrouve brusquement avec l’avenir de son Team sur les bras
- N’a encore jamais connu les joies de la victoire

Supermario : rééditer le « coup » de l’Allemagne


Dernier des rookies, il est évident que Supermario n’est pas satisfait de son parcours réalisé jusqu’ici. Sous les 10 points à 5 reprises, jamais au-delà des 20 points, le jeune débutant a connu tout de même une course réussie : le Grand-Prix d’Allemagne. Button + Joker Red Bull payant : la combinaison fut simple mais efficace. Voilà comment Supermario doit jouer s’il veut décrocher la timbale. Un peu plus de présence lors des créneaux importants devrait lui permettre d’y arriver.
 

Les + :

- L’environnement serein de la J&R lui permet de jouer sans pression

- Sa bonne prestation en Allemagne doit lui servir de modèle pour les prochaines courses
Les - :
- Pas toujours clairvoyant dans ses choix de pilote
- N’ose pas encore suffisamment
- Implication pas toujours optimale

Sinseremi : ne plus croire aux fantômes


C’est presque certain : Sinseremi aura son trophée à la fin de la saison. Un trophée pas forcément envieux : celui du concurrent le plus souvent équipé d’un Ghost Driver. Ce choix bizarroïde, il l’a effectué lors des 9 derniers GP’s, alors qu’il abordait le GP de Bahrein avec 2 petits points au compteur. Cette tactique n’est pas si folle que ça car elle lui permet régulièrement d’approcher voire dépasser les 15 points. Mais pour la victoire, ça ne suffit pas ! Si Sinseremi veut monter sur la plus haute marche du podium, il devra faire à nouveau confiance aux pilotes titulaires et ravaler sa déception du début de saison.


Les + :
- Connait par cœur les rouages du FMWC
- Déjà victorieux par le passé, est capable de rééditer l’exploit
- Personne ne se méfie de lui
Les - :
- Doit vaincre son accoutumance aux Ghost Drivers
- Des stratégies trop simplistes ?
- Esseulé face aux pilotes d’usine

J-L : capable du meilleur comme du pire


C’est l’électron libre par excellence ! J-L arrive quand on ne l’attend pas, achète ce qui vient et repart aussi sec. Si vous désirez faire monter la valeur d’un pilote intéressant, il y a de fortes chances que J-L vous coupe l’herbe sous le pied. La plupart du temps, il repart avec un pilote moyen mais avec un peu de chance, c’est un top pilote qui tombera dans son escarcelle. Scénario invraisemblable ? Pas du tout, c’est arrivé en Malaisie ! A Sepang, J-L n’a pas hésité une seconde pour prendre un GD Vettel +2, agrémenté le dimanche de 4 points qualifs. Résultat : un podium mérité ! J-L peut réitérer un tel exploit et pour peu que les circonstances soient favorables, coiffer au poteau tous les autres concurrents. Une victoire de J-L serait un beau pied de nez à tous ses adversaires acharnés, adeptes du camping organisé.


Les + :
- Ne perd pas son temps en stratégies compliquées
- 3 années d’expérience
- Sait rentabiliser ses belles prises en gagnant de précieux points qualifs
Les - :
- Se satisfait de pilotes moyens
- Les points bonus ne l’intéressent pas
- Réactif, oui, mais impatient aussi.

Ubu : plus la même passion


Son irrégularité ne le met pas hors course : Ubu est toujours un candidat sérieux. C’est vrai, il n’a participé qu’à une course sur deux mais parmi ses 6 participations, il a terminé au pied du podium (4ème en Malaisie) et réalisé un Top-10 (Espagne). Si son sens tactique est toujours aussi affûté, le vice-champion 2009 a, semble-t-il, perdu quelque chose de plus important encore : sa passion et sa rage de vaincre. Sinon, comment expliquer ses fréquentes absences ? Malgré tout, il serait irresponsable de le sous-estimer. Si vous voyez apparaître le Macchu Picchu (son avatar) accompagné d’un message « Je prends X », c’est que la victoire d’Ubu est envisageable.


Les + :
- N’est pas Vice-champion 2009 pour rien
- Ne se rend pas sur une course pour faire de la figuration
Les - :
- N’a plus le feu sacré
- Moins disponible qu’avant ?
- La nostalgie de ses années NOOBS

Adoum : ses coups d’essais sont souvent des coups de maîtres


Doit-on encore parler de lui cette année ? Le « vieux » est revenu dans la compétiton pour un « one-shot » sur son tracé fétiche. Coup d’essai transformé, et de quelle manière : Adoum est monté sur le podium ! Se contentera-t-il de cet exploit isolé ou reviendra-t-il une 2ème fois montrer de quoi il est capable ? Dans ce cas, une victoire de l’ex-pilote CrAdo est à envisager, tant il semble maîtriser toutes les arcanes du jeu.


Les + :
- C’est le grand sage du FMWC
- Une seule participation cette année, mais la victoire était proche.
- Un palmarès qui parle pour lui
Les - :
- Une seule inconnue : le verra-t-on encore cette saison ?

L’un de ces pilotes peut-il remporter l’une des 7 dernières courses du championnat ? C’est ce qu’on leur souhaite mais les gros bras du FMWC ne l’entendront pas de cette oreille. Orange, Ludo, SUTIL et compagnie ont encore besoin de gros résultats et ne voudront pas laisser la victoire à des souffifres.

Parmi la liste ci-dessus, seul Gautier joue un rôle majeur au championnat. Il est probable qu’il remporte un Grand-Prix avant la fin de saison. Pour les autres, un coup à la Albertascari est toujours possible. 2013 serait alors la saison de tous les records… 

 

Albertascari

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