Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 17:45

Dix courses achevées. Neuf à venir. La pause estivale marque à peu de choses près le milieu de saison. Profitons de ce moment d’accalmie pour analyser les performances des uns et des autres et se risquer à quelques prédictions sur l’issue des différents enjeux de ce championnat. Car le récent changement de leader au champ’ nous rappelle que rien n’est jamais joué d’avance.

Le titre pilotes : Orange émerge face à Ludo

C’est en conquérant que Ludo a abordé la saison 2013. Il a annoncé la couleur en Australie, dès l’ouverture de la saison, en remportant sa 1ère victoire de sa carrière. Et pour la suivante, il n’aurait pas pu choisir meilleur endroit : le circuit de Monaco, véritable juge de paix pour tout pilote de F1 et concurrent au FMWC. Entretemps, l’hippo avait ajouté 3 podiums à son parcours, laissant présager d’un cavalier seul en tête du classement et d’une saison jouée d’avance.

Seul candidat à lui contester sa domination : Orange ! Sa force fut de faire croire à Ludo qu’il était inoffensif. En soufflant le chaud et le froid (victoires en Chine et à Bahreïn mais résultats moyens en Malaisie et en Espagne), Orange est resté à distance respectable du leader, sans sortir de son rôle de challenger. Tactique payante car ce n’est qu’à partir du Canada que le n°1 de la Banania grappilla peu à peu son retard, avant de porter le coup fatal (un 23-12 sans appel) en Hongrie.

C’est maintenant Orange qui mène la danse ! Avec un minime retard de 5,5 points, tout espoir est encore permis pour Ludo. Mais comment se remettra-t-il de son passage à vide estival ? Peut-il renverser l’ascendant psychologique pris par son adversaire ? Autant d’incertitudes qui nous assurent une 2ème partie de saison trépidante.

Le podium : Gautier – Ludi, acte II

Et si la menace venait de derrière ? Gautier et Ludivine ne sont qu’à 20 points environ du duo de tête. Un score réalisable en une seule course, après tout ! Mais avant de penser à titiller les meilleurs, Gaugau et Ludi doivent d’abord se départger.

Comme en 2012, ces deux protagonistes se sont engagés dans un duel sans merci pour un accessit symbolique. Non pas le Top-10 cette fois, mais bien la dernière marche du podium. Gautier occupe le Top-3 depuis le début de saison et compte bien y rester jusqu’à la fin (voire même gagner l’une ou l’autre position, tant qu’on y est). Et il a encore en travers de la gorge le dénouement de la saison dernière, où Ludivine lui a soufflé in extremis sa 10ème place.

Autant dire que la rage de vaincre de Gautier sera son principal atout dans cette fin de saison. Mais sa motivation n’a d’égal que la décontraction de Ludivine. Sans jamais se mettre de pression, la jeune Vosgienne fait une 1ère moitié de saison tonitruante et risque bien d’être une menace pour Gautier jusqu’au drapeau à damier final. La preuve : sa victoire en Allemagne lui a permis de déborder son rival, avant que celui-ci ne remette les pendules à l’heure en Hongrie.

Résultat de ce mano à mano : seuls 2 points et demi les séparent. Autant dire rien du tout ! Comment se terminera leur duel ? A chercher à vaincre l’autre, rejoindront-ils le duo de tête ? Début de réponse en Belgique…

Le titre par équipes : La CPA – un rouleau compresseur en mode gestion

En une intersaison et 2 Grand-Prix, on savait déjà à quoi s’en tenir. Le Citroppotame, mi-centaure, mi-Power Rangers, fusion de Ludo et Docky, a débuté 2013 en écrasant tout sur son passage. Victoires précieuses au Track Mania et au Grand Prix Mystère pendant l’intersaison, domination outrageante en Australie et en Malaisie, 34 points d’avance sur le 2ème (la Karaikal) : n’en jetez plus, on a compris ! La CPA est la candidate n°1 à sa propre succession.

La Karaikal, la Hopes Racing et la Banania ont tour à tour tenté de barrer la route à la CPA mais la constance n’était pas au rendez-vous. Grâce au T-2, la Banania est revenue à 30 points mais à moins d’un écroulement subit et total, on ne voit pas comment la CPA pourrait perdre sa 1ère place.

Le titre rookie – Rien ne sert de courir…

Bonne nouvelle pour le FMWC : 4 nouveaux concurrents se sont inscrits au championnat 2013, soit le double de l’an passé. Et parmi eux, c’est Mouillanche qui montra d’entrée de jeu les meilleures intentions. Très à son avantage dans les concours d’intersaison, bien placé lors des 3 premiers Grand-Prix, Mouillanche est tout simplement monté sur le podium provisoire en quittant la Chine.

Et pourtant, c’est à partir de ce moment que tout se compliqua. Il dut attendre 6 courses pour rééditer une course à + de 15 points. Son absence en Angleterre lui coûta très cher puisque Robix revint dans son sillage. Mais le véritable tournant se produisit en Hongrie. Simple malchance ou difficultés d’adaptation à sa nouvelle écurie ? Un peu des deux, sans doute. Toujours est-il qu’en terre magyare, Mouillanche comprit le sens du terme « bérézina ». Un timide score de 4 points, ce n’est pas bien lourd face au solide Robix. Celui-ci devint donc le meilleur rookie 2013, en attendant la 2ème moitié de saison.

Le secret de Robix, c’est sa régularité. Intégrant parfaitement le principe des 3T (pas le boys-band miteux des 90’ies bien sûr, mais l’annulation des 3 plus mauvais résultats de la saison), le talentueux rookie n’a manqué les 10 points par course qu’à 2 reprises. Il faut reconnaître que l’écurie J&R offre des conditions qui favorisent un apprentissage confortable du FMWC. La preuve, les résultats de Supermario, gagnent aussi en solidité.

C’est évident : les 2 compères commencent à récolter les fruits de leur collaboration avec les anciens de la KKE. Conseils avisés, tactiques ingénieuses, Robix et Supermario sont bien mieux armés face à un Mouillanche qui découvre à peine la compétition en équipe. Robix profitera-t-il de cette période de transition pour prendre le large ? Voilà tout l’intérêt de cette 2ème partie de championnat !

A bientôt pour l’analyse de la mi-saison, équipe par équipe…

 

Albertascari

Partager cet article
Repost0

commentaires